6287 search

Notre économie est en coma dépassé !

Charles Sannat Publié le 06 novembre 2013
1880 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
Lire plus tard
Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Pour comprendre la gravité de notre situation économique, je voulais revenir sur quelques chiffres essentiels qu’il est indispensable de répéter inlassablement tant nous avons tendance à vouloir « oublier » ou occulter les choses, en particulier celles qui sont négatives. Il est très difficile, sans s’attirer les foudres de certains, de parler des fonctionnaires, des aides, de l’assistanat ou des retraites, et d’ailleurs le simple fait d’accoler ces 4 éléments doit déjà en faire hurler quelques-uns. Ne raccrochez pas encore. S’il vous plaît. Tentons d’aller jusqu’au bout d’un raisonnement simple ensemble et encore une fois, mon propos n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais de dire qu’un fonctionnaire ne sert à rien ou ne travaille pas car c’est faux, qu’un retraité n’a pas mérité sa pension, qu’une aide est illégitime ou que l’assistanat est à proscrire. En revanche, il y a bien un point commun entre ces catégories. Elles constituent une dépense publique ou sont les bénéficiaires de la dépense publique. Peu importe qu’elle soit légitime ou pas, que l’on souhaite l’augmenter ou la baisser, que l’on soit pour ou contre. Nous nous accorderons tous sur le fait qu’il s’agit là d’une dépense publique. C’est incontestable. Maintenant, regardons les grands chiffres avec lucidité. Le PIB français est composé à presque 60 % de dépenses publiques ! L’outil de mesure admis internationalement est le PIB (le Produit intérieur brut) qui, pour faire simple mais l’idée essentielle est bien là, vise à quantifier — pour un pays et une année donnés — la valeur totale de la production de richesse effectuée par les agents économiques résidents à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques). Cela signifie tout simplement que l’ensemble des dépenses publiques rentrent dans le calcul du PIB. Or, en ce qui concerne spécifiquement notre pays, au dernier pointage connu, la dépense publique française représentait très exactement 57 % de notre PIB. Une conclusion claire s’impose immédiatement. Même en taxant 100 % l’ensemble de la richesse créée par le « privé » qui ne représente plus que 43 % du PIB total, il manquerait encore 14 % de ressources pour rendre finançable et supportable notre niveau de dépenses publiques. Il y a seulement deux solutions Face à un tel problème, il n’y a que deux solutions. Soit la croissance du PIB marchand, c’est-à-dire privé, est tel que rapidement la part des dépenses publiques en pourcentage de PIB diminue fortement (mais personne n’y croit et il faudrait quasiment un taux de croissance de 6 ou 7 % par an), soit on diminue la part de la dépense publique dans le PIB pour inverser la proportion et tendre vers 60 % de création de richesse privée et 40 % de dépenses publiques, ce qui rest...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search