Et pour continuer dans la série des évolutions tranquilles qui sont, en fait, des révolutions silencieuses, je voudrais partager avec vous une information passée relativement inaperçue en milieu de mois dernier mais dont les implications sont suffisamment importantes pour y dédier un petit billet, d’autant que cela concerne l’énergie nucléaire.
L’énergie nucléaire est évidemment une question à la fois large et si chargée émotionnellement qu’il est souvent difficile de ne pas immédiatement partir dans un débat surpassionné où, rapidement, les intervenants s’échangent des noms d’oiseaux mutants. De mon côté, j’ai bien sûr déjà évoqué la question sous plusieurs angles, en notant plusieurs choses que les passions du moment éclipsent trop souvent.
Tout d’abord, l’énergie nucléaire ne manquera pas. N’en déplaise aux indécrottables malthusiens qui oublient trop souvent de faire de l’économie pour se contenter de physique et de psychologie rudimentaires, non, les ressources essentielles à l’énergie nucléaire ne manqueront pas. D’une part, l’uranium est assez abondant, et d’autre part, d’autres matériaux fertiles existent, à commencer par le thorium.
Ensuite et malgré les cris d’orfraies répétés, exagérés et hystériques des écologistes plus ou moins incohérents, l’énergie nucléaire est certainement bien plus sûre et bien moins polluante que les autres énergies. Outre le ratio du nombre de morts par TWh le plus faible de toutes les énergies disponibles actuellement, la production de déchets nucléaire est nettement mieux gérée que celle de tous les autres déchets industriels des exploitations des autres sources d’énergie, depuis le charbon en passant par l’hydro-électrique (et j’éviterais de m’appesantir sur l’éolien, fumisterie ultra-polluante).
Enfin, en termes industr...
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