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Nuisible et inefficace, le “tourisme” humanitaire génère 2 milliards de dollars par an

Anthony Alberti Publié le 05 mai 2016
817 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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L'or et L'argent

Dès qu’une catastrophe naturelle ou qu’un drame écolo-climatique frappe une partie du monde, une nuée d’occidentaux tremblant d’émotion et de bons sentiments se précipitent pour acheter un billet d’avion afin de se rendre dans le pays sinistré. Leur objectif : apporter une aide humanitaire ponctuelle et moralement enrichissante… qui s’avère surtout, le plus souvent, aussi inutile que nuisible. Un marché très lucratif et en pleine expansion sur lequel certains “professionnels” du tourisme n’ont pas hésité à bâtir leur modèle économique. Samedi 16 avril 2016, la terre tremble en Équateur. 7,8 sur l’échelle de Richter. Les dégâts sont considérables mais, pire encore, les morts et les blessés se comptent rapidement par centaines. C’est alors que sonne le branle-bas de combat dans certaines agences de voyages bien particulières qui commencent à enregistrer les premiers séjours humanitaires de la part de citoyens standards dont la bonne volonté le dispute souvent à la volonté d’accomplir un chemin personnel, une forme d’épanouissement par le secours aux autres. Ces gens, on les appelle aujourd’hui en souriant des “volontouristes”, c’est-à-dire des bénévoles qui visitent le monde au gré des catastrophes naturelles, sécheresses et autres drames humanitaires, sous prétexte d’apporter un peu d’aide aux popul...
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