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Oeconomicae et pecuniariae quaestiones

Georges Lane Publié le 21 mai 2018
12119 mots - Temps de lecture : 30 - 48 minutes
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Au cours d’une audience accordée au Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Sa Sainteté le Pape - a approuvé les Considérations qui suivent, adoptées par la Session Ordinaire de ce Dicastère et - en a ordonné la publication. Il a été donné à Rome, le 6 janvier 2018, en la solennité de l’Épiphanie. Voici le texte qui 'tangente" parfois la théorie de l'"économie autrichienne", avec mes remarques "[...]". Congrégation pour la Doctrine de la Foi Dicastère pour le Service du Développement Intégral Considérations pour un discernement éthique sur certains aspects du système économique et financier actuel http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20180106_oeconomicae-et-pecuniariae_fr.html Introduction II. Considérations élémentaires de base (à partir du §7) III. Des précisions dans le contexte actuel (à partir du §18) Conclusion (à partir du §34) I. Introduction 1. Aujourd’hui plus que jamais, les problèmes économiques et financiers attirent notre attention, en raison de l’influence croissante des marchés sur le bien-être matériel d’une bonne partie de l’humanité. [l'expression "l’influence croissante des marchés sur le bien-être matériel d’une bonne partie de l’humanité" aurait besoin d'être précisé...] Cela requiert, - d’une part, une juste régulation de leurs dynamiques et, - d’autre part, un fondement éthique clair qui garantisse au bien-être obtenu une qualité humaine de relations que les mécanismes économiques ne sont pas en mesure de produire à eux seuls. [pourquoi parler de mécanismes économiques ; pourquoi dire sans raison qu'ils "ne sont pas en mesure"?] De nos jours, un tel fondement éthique est réclamé de toutes parts, en particulier par ceux qui travaillent dans le système économique et financier. C’est précisément là que devient évidente la nécessité d’une alliance entre - savoir technique et - sagesse humaine, sous peine de voir tout agir humain se pervertir. Cette union permet au contraire de progresser sur la voie d’un bien-être véritable et intégral de l’homme. [développement sur l'Eglise] 2. La promotion intégrale de chaque personne, de toute communauté humaine et de tous les hommes, est l’horizon ultime du bien commun que l’Église, « sacrement universel du salut »[1], se propose d’atteindre. [1] Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 48. Dans cette intégralité du bien, pleinement révélée en Jésus-Christ, réside le but ultime de toute activité ecclésiale. Son origine et son accomplissement ultime sont en Dieu qui récapitule en Lui toutes choses (cf. Eph 1, 10). Ce bien fleurit comme une anticipation du royaume de Dieu que l’Église est appelée à - annoncer et - instaurer dans toutes les sphères de l’activité humaine [2] ; [2] Cf. ibid., n. 5. il est le fruit singulier de cette charité qui, voie royale de l’action ecclésiale, est également appelée à s’exprimer dans l’amour social, civil et politique. Cet amour « se manifeste dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur. L’amour de la société et l’engagement pour le bien commun sont une forme excellente de charité qui, - non seulement concerne les relations entre les individus, - mais aussi les “macro-relations : rapports sociaux, économiques, politiques”. C’est pourquoi, l’Église a proposé au monde l’idéal d’une “civilisation de l’amour” »[3]. [3] François, Lettre enc. Laudato si’ (24 mai 2015), n. 231 : AAS 107 (2015), 937 ; La Documentation catholique, 2519 (2015), p. 65. L’amour du bien intégral, indissociable de l’amour de la vérité, est la clé d’un développement authentique. 3. Tel est le but poursuivi, avec la certitude que, dans toutes les cultures, il existe de nombreux points de convergence éthiques, expressions d’une sagesse morale commune [4], sur l’ordre objectif de laquelle est fondée la dignité de la personne. [4] Cf. Benoît XVI, Lettre enc. Caritas in veritate (29 juin 2009), n. 59 : AAS 101 (2009), 694 ; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 784. Les droits fondamentaux et les devoirs de l’homme reposent sur le socle solide et inviolable de cet ordre, qui décrit des principes communs clairs, et sans lequel la volonté et l’abus des plus puissants finissent par dominer la scène humaine. Cet ordre éthique, enraciné dans la sagesse de Dieu Créateur, est donc le fondement indispensable pour construire une vraie communauté d’hommes, gouvernée par des lois fondées sur une vraie justice. Cela est d’autant plus vrai que les hommes, tout en aspirant de tout leur cœur au bien et à la vérité, succombent souvent, face aux intérêts partisans, à des abus et à des pratiques iniques, qui entraînent de graves souffrances pour toute l’humanité, surtout pour les plus faibles et pour ceux qui sont sans défense. Parmi ses tâches principales, l’Église reconnaît aussi celle de rappeler à tous, avec une certitude humble, certains principes éthiques évidents, afin de libérer chaque sphère de l’action humaine du désordre moral qui l’afflige si souvent. À cet égard, la raison humaine elle-même, qui marque de son sceau indélébile chaque personne, exige un discernement avisé. En effet, l’esprit humain cherche toujours dans la vérité et la justice, le fondement solide sur lequel il va fonder son œuvre, percevant que sans cette base, son orientation même ferait défaut [5]. [5] Cf. Jean Paul II, Lettre enc. Fides et ratio (14 septembre 1998), n. 98 : AAS 91 (1999), 81 ; La Documentation catholique, 95 (1998), p. 936. [L'action humaine et la liberté...] 4. Cette juste orientation de la raison ne saurait manquer en aucune sphère de l’action humaine. De la sorte, aucun espace dans lequel l’homme agit, ne peut légitimement prétendre être étranger, ou rester imperméable à une éthique fondée sur la liberté, la vérité, la justice et la solidarité [6]. [6] Cf. Commission théologique internationale, À la recherche d’une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle, n. 87, Cité du Vatican 2009, 86 ; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 837. Cela s’applique également aux sphères dans lesquelles sont en vigueur les lois de la politique et de l’économie : « Aujourd’hui, en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l’économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine »[7]. [7] François, Lettre enc. Laudato si’, n. 189 : AAS 107 (2015), 922 ; La Documentation catholique, 2519 (2015), p. 55. En effet, toute activité humaine est appelée à produire des fruits, en disposant généreusement et équitablement des dons mis originairement par Dieu à la disposition de tous ; elle doit aussi développer, avec une ferme espérance, les semences de bien inscrites dans toute la création comme une promesse de fécondité. Cet appel constitue une invitation permanente au déploiement de la liberté humaine, même si le péché est toujours prêt à miner ce plan divin originaire. C’est pourquoi Dieu vient à la rencontre de l’homme en Jésus-Christ. Il nous fait participer à l’événement admirable de sa Résurrection ; il « ne rachète pas seulement l’individu, mais aussi les relations sociales »[8] ; [8] Id., Exhort. apost. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 178 : AAS 105 (2013), 1094 ; La Documentation catholique, 2513 (2014), p. 54. il travaille pour un nouvel ordre de relations sociales fondées sur la Vérité et l’Amour, un levain fécond de transformation de l’histoire. Ainsi, il anticipe le Royaume des cieux qu’il est venu annoncer et inaugurer en sa personne dans le cours du temps. 5. Si le bien-être économique mondial s’est indubitablement accru au cours de la seconde moitié du XXe siècle, avec une mesure et une rapidité jamais perçues auparavant, il faut cependant noter que, parallèlement, les inégalités se sont amplifiées au sein des différents pays [9], comme aussi entre les nations. [9] Cf. Conseil pontifical Justice et Paix, Note pour une réforme du système financier et monétaire international dans la perspective d’une autorité publique à compétence universelle, n. 1 : L’Osservatore Romano, 24-25 octobre 2011, 6; La Documentation catholique, 108 (2011), p. 1023. [un peu de socialisme...] Un grand nombre de personnes continue de vivre dans l’extrême pauvreté. La récente crise financière aurait pu être l’occasion - pour développer une nouvelle économie plus attentive aux principes éthiques et - pour une nouvelle régulation de l’activité financière, * en éliminant les aspects prédateurs et spéculatifs et * en valorisant le service à l’économie réelle. Bien qu’à divers niveaux, de nombreux efforts positifs aient été accomplis, lesquels sont à saluer et à apprécier, aucune réaction, cependant, n’a permis de repenser ces critères obsolètes qui continuent de gouverner le monde[10]. [10] Cf. François, Lettre enc. Laudato si’, n. 189 : AAS 107 (2015), 922 ; La Documentation catholique, 2519 (2015), p. 55. [la crise financière évoqué n'est pas décrite ; des jugements sont portés néanmoins] Au contraire, un égoïsme aveugle semble parfois prévaloir, limité au court terme; faisant fi du bien commun, il exclut de ses horizons la préoccupation non seulement de créer mais aussi de partager la richesse et d’éliminer les inégalités aujourd’hui si aiguës. 6. Ce qui est en jeu, c’est le véritable bien-être de la plupart des hommes et des femmes de notre planète, qui risquent d’être mis de plus en plus en marge, sinon « exclus et rejetés »[11] du progrès et de la prospérité réelle, tandis que certaines minorités exploitent et se réservent les immenses ressources et richesses, dans l’indifférence à la condition du plus grand nombre. [11] Id., Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 53 : AAS 105 (2013), 1042 ; La Documentation catholique, 2513 (2014), p. 21. [ces richesses n'ont pas été volées, mais découvertes ou inventées] L’heure est donc venue - de favoriser la reprise de ce qui est authentiquement humain, - d’élargir les horizons de l’esprit et du cœur, pour reconnaître loyalement ce qui vient des exigences de la vérité et du bien, ce sans quoi tout système social, politique et économique est destiné, à la longue, à l’échec et à l’implosion. Il est toujours plus clair que l’égoïsme n’est finalement pas payant, mais fait payer à tous un prix trop élevé ; si donc on veut le bien réel de tous, « l’argent doit servir et non pas gouverner ! »[12]. [12] Ibid., n. 58 : AAS 105 (2013), 1044; La Documentation catholique, 2513 (2014), p. 22. [Cela n'a rien de clair!] À ce propos, il revient d’abord aux opérateurs compétents et responsables d’élaborer de nouvelles formes d’économie et de finance dont les pratiques et les règles visent le progrès du bien commun ainsi que le respect de la dignité humaine, en se basant sur le socle sûr de l’enseignement social de l’Église. Toutefois, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dont la compétence englobe aussi les questions de nature morale, en collaboration avec le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral, entend proposer, par ce document, - des considérations fondamentales ainsi que - des points de référence pour soutenir ce progrès et défendre cette dignité[13]. [13] Cf. Conc. œcum. Vat. II, Déclaration Dignitatis humanae, n. 14. On perçoit, en particulier, la nécessité d’entreprendre une réflexion éthique sur certains aspects de l’intermédiation financière, dont le fonctionnement, lorsqu’il est déconnecté des justes fondements anthropologiques et moraux, - non seulement produit des abus et des injustices évidents, - mais se révèle capable de créer des crises systémiques de portée mondiale. [l'intermédiation financière n'a rien à voir avec ces considérations] Il s’agit d’un discernement offert à tous les hommes et femmes de bonne volonté. II. Considérations élémentaires de base 7. Certaines considérations élémentaires sont aujourd’hui évidentes aux yeux de tous ceux qui, au-delà de toute théorie ou école de pensée, veulent prendre acte, de manière loyale, de la situation historique dans laquelle nous vivons. Ce document n’entend pas intervenir dans de légitimes discussions d’écoles, mais plutôt contribuer au dialogue, conscient que, de toute façon, il n’existe pas de recettes économiques valables en tout lieu et en tout temps. [l'économie politique ne serait donc pas une science?] 8. Toute réalité ou activité humaine, vécue sur l’horizon d’une juste éthique, c’est-à-dire dans le respect de la dignité humaine et orientée vers le bien commun, est une chose positive. Cela vaut pour toutes les institutions que suscite la société humaine, même en ce qui concerne les marchés, à tous les niveaux, y compris financiers. [la société est une entité imaginée qui ne saurait agir ; le marché n'est pas une institution, mais une notion résultant et englobant deux hypothèses mathématiques dénommées "loi d'offre" et "loi de demande" À ce propos, il faut souligner que même les systèmes créés par les marchés, avant de reposer sur des dynamiques anonymes, élaborées grâce à des technologies de plus en plus sophistiquées, sont basées sur des relations qui ne pourraient être instaurées sans la participation de la liberté des individus. [les marchés sont des notions imaginées qui ne sauraient agir ...] Il est donc clair que, « pour fonctionner correctement, l’économie », tout comme les autres sphères de l’activité humaine, « a besoin de l’éthique ; - non pas d’une éthique quelconque, - mais d’une éthique amie de la personne » [14]. [14] Benoît XVI, Lettre enc. Caritas in veritate (29 juin 2009), n. 45 : AAS 101 (2009), 681 ; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 776. [Il y a un non sequitur entre les deux paragraphes... société (marché) et éthique font deux...] 9. Il apparaît donc clairement que, sans une juste vision de l’homme, on ne peut fonder - ni une éthique - ni une pratique à la hauteur de sa dignité et du vrai bien commun. [dire que c'est clair n'ajoute rien au caractère sombre de l'argument...] En fait, dire que l’action humaine est neutre ou dégagée de toute conception fondamentale – même dans la sphère économique – c’est toujours impliquer une compréhension de l’homme et du monde, qui révèle ou non sa positivité à travers les effets et le développement produits. Dans cette ligne, notre époque a montré l’essoufflement d’une vision individualiste de l’homme pris surtout comme un consommateur, dont le profit consisterait avant tout à optimiser ses gains pécuniaires. [mauvaise théorie économique sous jacente...] En réalité, la personne humaine est dotée singulièrement - d’un caractère relationnel et - d’une rationalité continuellement à la recherche d’un gain et d’un bien-être entiers et non réductibles à une logique de consommation ou aux aspects économiques de la vie [15]. [15] Cf. ibid., n. 74 : AAS 101 (2009), 705; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 790. [bonne théorie économique "autrichienne" sans relation avec la mauvaise théorie précédente] Ce caractère relationnel fondamental de l’homme [16] est essentiellement marqué par une rationalité qui résiste à toute réduction chosifiant ses besoins fondamentaux. [16] Cf. François, Discours au Parlement européen (25 novembre 2014), Strasbourg : AAS 106 (2014), 997-998; La Documentation catholique, 2517 (2015), p. 91. À ce sujet, il n’est plus possible de passer sous silence qu’il existe de nos jours une tendance à déshumaniser tous les échanges de « biens », en les réduisant à de simples échanges de « choses ». [ce point est difficilement compréhensible: "bien" et "chose" feraient deux ?] En réalité, il est évident que l’enjeu de la transmission des biens entre des personnes n’est pas seulement d’ordre matériel, car les biens matériels sont souvent le véhicule de biens immatériels, dont la présence ou l’absence effective détermine de manière décisive la qualité même des rapports économiques (par exemple, la confiance, l’équité, la coopération…). [à l'évidence près,en n'étant pas précis, on crée de fausses questions: une chose ou un objet immatériel est un service] C’est précisément à ce niveau que la logique du don sans contrepartie peut se comprendre - non comme une alternative, - mais comme une réalité inséparable et complémentaire de celle de l’échange de biens équivalents [17]. [17] Cf. Benoît XVI, Lettre enc. Caritas in veritate, n. 37 : AAS 101 (2009), 672; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 771. [un don avec contrepartie n'est plus un don!] [ communion ] 10. Il est facile de percevoir les avantages dérivant d’une vision de l’homme comme sujet constitutivement inséré dans un ensemble de relations qui sont en soi une ressource positive[18]. [18] Cf. ibid., n. 55 : AAS 101 (2009), 690 ; La Documentation catholique, 106 (2009), p. 781. Chaque personne naît dans un contexte familial, c’est-à-dire au sein de relations qui le précèdent, sans lesquelles il lui serait impossible d’exister. Elle traverse ensuite les étapes de son existence toujours grâce à des liens qui la positionnent dans le monde comme une liberté continuellement partagée. Ce sont précisément ces liens originaires qui révèlent l’homme comme être relationnel et essentiellement marqué par ce que la Révélation chrétienne appelle « la communion ». Ce caractère originaire de communion, en mettant en lumière dans chaque personne humaine l’empreinte d’une affinité avec le Dieu qui l’a créée et appelée à une relation de communion avec lui, est aussi ce qui l’oriente naturellement vers la vie communautaire, lieu fondamental de sa complète réalisation. La reconnaissance de ce caractère comme élément originairement constitutif de l’identité humaine permet précisément de regarder les autres, - non pas d’abord comme des concurrents potentiels, - mais comme de possibles alliés dans la construction d’un bien qui n’est authentique que s’il concerne simultanément tous et chacun. Cette anthropologie relationnelle aide également l’homme à reconnaître la validité des stratégies économiques. [c'est toute l'"économie autrichienne"!] Celles-ci visent surtout, avant même la croissance sans discernement des bénéfices, la qualité globale de la vie ainsi que le bien-être, qui, pour être tel, doit être toujours intégral, c’est-à-dire celui de tout l’homme et de tous les hommes. En réalité, aucun profit n’est légitime lorsque fait défaut la vision - de la promotion intégrale de la personne humaine, - de la destination universelle des biens et - de l’option préférentielle pour les pauvres [19]. [19] Cf. Jean Paul II, Lettre enc. Sollecitudo rei socialis (30 décembre 1987), 42 : AAS 80 (1988), 572; La Documentation catholique, 85 (1988), p. 252. Ces trois principes s’imbriquent et sont nécessairement complémentaires dans la perspective de la construction d’un monde plus juste et plus solidaire. Pour cette raison, tout progrès du système économique ne peut être considéré comme tel, s’il est mesuré uniquement sur la base des paramètres quantitatifs et d’efficacité dans la production du profit ; il doit également prendre en compte - la qualité de vie qu’il produit et - celle de l’extension sociale du bien-être qu’il diffuse ; ce bien-être ne peut de fait se limiter seulement à ses aspects matériels. Tout système économique légitime son existence, - non par la simple croissance quantitat...
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