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On appelle cela de la répression financière. Vraiment ?

Adrian E. Ash Publié le 05 avril 2012
1369 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Bullion Vault

Tout à coup, tout le monde parle de répression financière, la capture et la torture des épargnants domestiques avec des taux d’intérêt en dessous du taux d’inflation, pour que les dettes des banquiers et des gouvernements diminuent en termes réels. « De telles politiques impliquent d’habitude un relation intime entre le gouvernement, la banque centrale et le secteur industriel », explique l’historienne économique et écrivain Carmen Reinhart pour Bloomberg. OK. Etant donné l’amplitude de nos dettes après la guerre, Reinhart ajoute : « la répression financière… avec son objectif double de garder les taux d’intérêt bas et créer ou maintenir le public domestique captif… restera parmi nous probablement pour un moment ». OK. « C’est équivalent à une taxe sur les porteurs d’obligations, et plus généralement, sur les épargnants. » OK. Maintenant, si, comme moi, vous avez déjà donné, vous voudriez peut-être trouver la sortie de secours, et il ne vous faut vraiment par chercher beaucoup. Mais, jusqu’à aujourd’hui, cette soudaine explosion de commentaires sur la répression financière ne peut que conseiller le désespoir, malgré une liberté de mouvement des capitaux qui n’a jamais été plus grande en 100 ans. Plus bizarrement aussi, la sortie de secours classique qui est d’acheter de l’or, et qui est une sortie bloquée mondialement quand les gouvernements ont épuisé leurs dettes de l’époque des guerres du XXème siècle, a à peine été mentionnée. Prenons le Financial Times, il a publié 15 articles sur la répression financière le mois dernier seulement, mais il y a seulement deux mentions sur l’or. Google News en anglais compte 103 histoires en anglais de ces deux dernières semaines, mais à peine une sur quatre ose mentionner l’or, et la moitié de celles-ci le font seulement parce qu’ils mentionnent le classique étalon d’or qui a pris fin en 1914. Avant cela, les détenteurs d’obligations avaient aussi de très bas (mais pas négatifs) taux d’intérêt. Ils avaient aussi un rendement complet du montant principal sur la maturité. « A [notre] époque de mouvements l...
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