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On ne combat pas une idée par les armes… !!

Charles Sannat Publié le 18 juillet 2016
1641 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, La nature a horreur du vide ! Il n’y a rien à dire d’intelligent sur nos morts, le fait de penser à eux étant une évidence. Il n’y a rien à dire d’intelligent sur le « chauffeur » du camion. Il en viendra d’autres. Par dizaines ou centaines et lorsque les cadavres s’accumuleront, il n’y aura plus personne pour se poser les doctes questions sur son profil psychologique. Il n’y aura plus que le fracas des armes. Je peux vous dire qu’en Irak, en Syrie, au Liban, en Libye, aucun « psy » ne vient sur les plateaux télé parler des tueurs. Il n’y a plus de CUMP (cellule d’urgence médico-psychologique). Il n’y a plus que chacun face à soi-même. Il n’y a rien d’intelligent à dire sur tout cela, car ce n’est encore une fois, pas le sujet. On ne combat pas une idée par les armes ! Ne vous méprenez pas sur mes propos. On combat des combattants, des terroristes, des fous, des déséquilibrés isolés ou en groupe, appelez-les comme vous voulez, par les armes. On peut faire cesser leurs actions par la force, mais dans ce cas vous combattez des individus, pas l’idée ou l’idéologie qui sous-tend les actions et qui fera se lever les autres ou même « inspirera » d’autres « vocations » morbides. Intellectuellement, la réponse se trouve donc dans la question suivante : comment fait-on, ou plus modestement peut-on faire pour combattre une idée ou une idéologie ? Voici un passage assez pertinent tiré du film non moins pertinent V pour Vendetta. « Souviens-toi, souviens-toi de ce 5 de novembre, de ses Poudres et sa Conspiration. Souviens-toi de ce jour, souviens-t’en, à l’oubli je ne peux me résoudre. Mais qu’en était-il de l’homme ? Je sais qu’il s’appelait Guy Fawkes et je sais qu’en 1605, il tenta de faire exploser le Palais du Parlement. Mais qui était-il vraiment ? Comment était-il ? On nous dit de nous souvenir de l’idée et non de l’homme, parce qu’un homme peut échouer. Il peut être arrêté, il peut être exécuté et tomber dans l’oubli. Alors qu’après 400 ans, une idée peut encore changer le monde. Je connais d’expérience le pouvoir des idées. J’ai vu des hommes tuer en leur nom et mourir en les défendant. Mais on ne peut embrasser une idée. On ne peut la toucher ou la serrer contre soi. Les idées ne saignent pas, elles ne ressentent pas la douleur, et elles n...
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