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Pacte de responsabilité : quand ça ne veut pas, ça ne veut pas

H. Seize Publié le 04 décembre 2014
1307 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Hier, nous avons vu qu’en terme de simplification administrative, les réformes lancées jusqu’à présent comme des chatons dans un lac plein de crocodiles se traduisaient surtout par une augmentation importante de l’enfer paperassier français. À présent, et puisque l’actualité semble s’y prêter, c’est le moment de revenir un peu sur l’autre réforme phare du gouvernement, dont le jeune Emmanuel Macron a la charge : le pacte de responsabilitruc. Il y a presque un an, alors que Macron n’était pas encore le nom d’un virus urticant et qu’on évoquait en hauts-lieux la nécessité d’un « choc de compétitivité », le Chef de l’État, prenant ses plus belles lunettes et sa cravate la moins mal placée, s’adressait aux Français et leur proposait, entre deux petits-fours de fin d’année, la mise en place d’un « pacte de responsabilité » fondé sur un principe simple, voire franchement simpliste : d’un côté, le gouvernement s’engageait à réduire les charges sur le travail, les contraintes sur les activités des entreprises, et en contrepartie, demandait plus d’embauches, plus de dialogue social et quelques bisous pour que tout reparte comme aux Trente Glorieuses. Partant du principe qu’en diminuant (même symboliquement) les charges des entreprises, ces dernières recommenceraient à dégager des marges et pourraient en conséquence embaucher à tour de bras, relançant ainsi une machine économique grippée depuis un peu trop longtemps pour n’accuser que le précédent président, Hollande a donc largement misé sur une belle « politique de l’offre » bien polie, bien propre sur elle, et propulse donc l’idée à la télé devant des Français qui, recomptant bien les petits sous-sous qu’ils ont versés aux impôts en cette fin d’année 2013, se demandent un peu à quelle sauce ils vont être mangés en 2014. Fin février 2014, le Haut Conseil du financement de la protection sociale, énième bidule technocratique chargé de valider a posteriori les idées lumineuses de nos dirigeants, émet un premier prout papetier dont les conclusions sont, évidemment, toutes en faveur du plan hollandiste ...
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