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Pareto, un libéral à la pensée dévoyée

Ronny Ktorza Publié le 30 août 2013
649 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Il est de ces libéraux dont la pensée a été malheureusement trop souvent dévoyée. Pareto fait partie de ceux-là. Aujourd’hui encore, dans toutes les facultés d’économie, l’« optimum de Pareto » est un concept enseigné mais dénaturé. Pareto, de son vivant, semblait en être conscient et s’étonna même de voir Irving Fisher, considéré, à l’époque, comme un des plus grands économistes de son temps, passer complètement à côté de la thèse de son ouvrage, Cours d’économie politique. Cette relative méconnaissance de son œuvre semble malheureusement se perpétuer dans la nuit des temps, en témoigne cet article, au titre diffamant, écrit par James Alexander. Il est vrai que Vilfredo Pareto avait accueilli avec sympathie l’avènement de Mussolini au pouvoir. Mais l’auteur fait l’erreur de porter un jugement sans le recul historique qui s’impose en l’espèce. Et c’est également oublier que Pareto alertera le régime fasciste sur la nécessité de ne pas restreindre la liberté de la presse, de ne pas surimposer ...
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