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Pauvres banques, pauvres de nous !

Paul Jorion Publié le 30 septembre 2011
794 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Ce n’est pas un métier que d’être banquier : passe encore d’être couvert d’opprobre et soupçonné de toutes les cupidités, mais il faut encore tenir la barque à flot ! Les temps sont durs. Ils exigent de trouver des capitaux pour renforcer les fonds propres, afin de satisfaire à la réglementation de Bâle III, ainsi que de se préparer en Europe à des défauts sur la dette souveraine, qui pourraient survenir un beau matin. Les régulateurs en rajoutent, déterminés – en dépit de l’intense activité de lobbies qui viennent de connaître une rebuffade – à imposer à des établissements systémiques, dont la liste de 28 noms est tout à la fois confidentielle et secret de polichinelle, des contraintes supplémentaires de fonds propres. Qui a tenu à ce sujet le discours suivant : « J’observe une résistance de certains acteurs du secteur financier envers Bâle III. Et envers le traitement des banques systémiques. Pour moi, cela ne peut pas être plus clair : ce qui a été décidé est décidé » ? Ne cherchez plus, il s’agit de Jean-Claude Trichet, à l’occasion du dîner de gala de l’Eurofi, à Wroclaw, le 16 septembre dernier. Sur quoi peuvent alors jouer les banquiers ? Proscrivant toute atteinte à la libre distributio...
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