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Peillon, la référence éducation

H. Seize Publié le 12 octobre 2013
1473 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Vincent, Ah, Vincent… Tu permettras que je t’appelle Vincent, après tout, c’est ton prénom et ça sera plus sympathique que répéter « Peillon, peillon » dans tout le billet, parce que payer, nous n’arrêtons pas de le faire actuellement et que ça commence à bien faire. Vincent, mon brave Vincent, je ne pensais pas qu’en prenant ce poste de ministre à l’Education Nationale, tu parviendrais, en quelques mois seulement, à mettre un bordel aussi mémorable dans une institution aussi ancienne. Vincent, mon brave Vincent, tu t’es surpassé. On savait, avant que tu récupères l’épineux maroquin, que tu étais un dangereux laïcard prêt à toutes les bassesses pour assurer que ta philosophie passerait. Du reste, tu n’avais pris personne en traitre : tout le monde un minimum informé savait que tu utiliserais l’école pour former de bon petits citoyens, républicains, de préférence aussi laïcards que toi, délicieusement imbibés de l’importance indiscutable de l’État, qui partiraient à l’assaut de toutes les religions, boutures vindicatives d’Homme Nouveau que ne renieraient pas les plus grands communistes. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’en plus d’être un philosophe aux idées délétères, tu étais aussi parfaitement incompétent et que te donner les clefs d’un ministère aussi important revenait à filer les clés de l’Aston Martin à un Mr Bean passablement alcoolisé (si tant est qu’après tant d’années d’incurie et de gestion calamiteuse, l’Éducation Nationale puisse se rapprocher encore d’une voiture d’exception, et non d’une vieille 4L à la tôle cabossée et mangée par la rouille). Ah, Vincent, en mettant tes petites lunettes rondes et tes petits doigts de socialiste républicain compulsif dans les rouages scolaires, quelle bêtise ton patron t’a-t-il laissé faire ! D’ailleurs, même toi tu t’en mordrais bien les doigts maintenant s’ils n’étaient pas déjà tout mâchouillés par le monstre hideux que tu viens de réveiller, benêt, à force de shooter dedans avec tes petits mocassins ferrés. Eh oui : vouloir à tout prix modifier le calendrier et le rythme de travail scolaire, c’était s’attaquer, de toute façon, à un morceau bien trop gros pour être fait dans la précipitation, et sans le soutien minimum de la base, ces enseignants, ces éducateurs et cette my...
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