6289 search

Pendant ce temps là à Détroit…

Paul Jorion Publié le 22 septembre 2008
849 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

Ce texte est un « article presslib’ » (*) En 2006, la General Motors avait obtenu d’un consortium de banques, une ligne de crédit de 4,5 milliards de dollars. Au début de l’année, elle a tiré 1 milliard sur cette ligne. Alors qu’on l’interrogeait en juin si elle avait l’intention d’utiliser le reste de ce prêt, elle répondit non : « Cela ferait mauvaise impression ! ». On apprend ce matin qu’elle s’est ravisée : elle a des besoins immédiats de trésorerie et s’adresser aux marchés de capitaux serait prohibitif, vu le taux qui serait exigé d’elle. Il est assez ironique que ç’aura été l’activité spéculative des fonds de pension, fondations, universités américaines, musées et autres, au printemps, qui aura précipité la chute d’un secteur industriel qui fut à une époque le fleuron de la nation : son industrie automobile. Le fait est bien sûr symptomatique de la fragilité acquise par le système financier du fait de sa complexité et des ravages que peuvent exercer des facteurs dont on vante le caractère positif aussi longtemps que tout va bien. C’est en effet la hausse du prix du pétrole qui aura achevé Détroit, la ville du Michigan où l’industrie automobile américaine est née dans les premières années du XXe siècle avec Ford et la General Motors. Deux cent cinquante mille Améric...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6289
search