Enfin, les autorités européennes se retrouvent en territoire connu ! C’est à dire face à leurs contradictions et à la nécessité de les résoudre le dos au mur. Attendons-nous donc au pire !
Comment boucher le trou de 20 à 30 milliards d’euros qui va être creusé en accordant au gouvernement grec deux ans de plus pour accomplir ses objectifs (qui ne seront pas atteints) ? Laissée pendante, car sans solution, cette question va devoir être résolue d’ici le 12 novembre, date de la réunion de l’Eurogroupe, afin de décider après des mois de négociations un 3ème plan de sauvetage de la Grèce qui ne dira pas son nom, et de verser avant le 16 novembre 31,2 milliards d’euros de prêts bloqués, sans lesquels la Grèce fera défaut.
En dépit de la conviction affichée par le FMI, et plus discrètement reconnue par les responsables de l’Union européenne, que la dette grecque doit être à nouveau restructurée, cela ne se fera pas. Le gouvernement allemand s’y refuse fermement, car cela aboutirait à faire supporter des pertes aux banqu...
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