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Piketty Dikitty Rikitty

James Howard Kunstler Publié le 09 mai 2014
962 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le débat autour du nouveau livre de Thomas Riketty intitulé Capital in the Twenty-First Century est tout aussi ridicule que tous les autres débats qui alimentent aujourd’hui la sphère publique – le produit de modèles mentaux ratés, de l’ignorance de l’Histoire et de vœux pieux. L’idée centrale de l’ouvrage de Piketty est que le capital continuera de s’accumuler et de se concentrer entre les mains des plus riches famille, et que les états-nations devraient faire ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cela de se produire. La première erreur des fans de Piketty tels que Paul Krugman, est de penser que la dynamique surnommée « capitalisme » est, comme tous les autres termes en –isme, un système de pensée auquel il est possible de souscrire ou non, dépendamment de son exactitude politique. Ce n’est tout simplement pas vrai. Le capitalisme ressemble dans un sens à la gravité, à une série de lois qui s’appliquent et décrivent le comportement du surplus de capital, en particulier du capital généré par les sociétés industrielles, qui n’ont pas de précédent historique. La race humaine n’avait jamais vu une telle chose auparavant. Il est devenu à la fois une source d’embarras moral et un dérangement politique. Parmi les grandeurs intellectuelles des temps modernes, nous pouvons donc compter l’idée que le capital puisse être géré par la sphère politique afin de produire une société équitable et idéale – sans effets secondaires. D’où l’expérience osée et malheureuse du XXe siècle avec le communisme...
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