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Plein gaz vers la loi de Murphy

James Howard Kunstler Publié le 05 avril 2017
856 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Vous ne le savez peut-être pas, compte tenu du bruit ambiant du moment, mais il reste encore, au-delà des tourmentes des actualités et de la propagande, quelque chose que l’on appelle nation. Il s’agit de bien plus que d’un concept politique. Jusqu’il n’y a pas si longtemps, une nation représentait aussi une culture, un ensemble de valeurs, de pratiques et de coutumes consenties qui, ensemble, formaient une identité : Je suis un Américain. Si vous aviez demandé ce qu’ils étaient à ceux qui se trouvaient assis dans le Yankee Stadium un après-midi d’été de 1947, j’imagine qu’ils vous auraient répondu de cette manière plutôt que de vous dire Je suis un vétéran, Je suis un Blanc protestant anglo-saxon, Je suis un Noir, Je suis Italien, je suis Juif, Je suis un syndiqué, je suis un communiste, Je suis homosexuel, Je suis une victime de viol… Les épreuves de l’Histoire déchirent notre nation, et notre réponse, sur le plan politique, a été de trouver refuge dans une matrice de rackets. Une majorité de ces rackets sont économiques, parce que l’essence même du racket est d’extraire le plus de bénéfices possibles de son objet, au moindre coût pour le racketteur. En langage courant, le racket est une manière organisée d’obtenir quelque chose en échange de rien du tout. La politique d’identité de notre époque est u...
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