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Pour que la crise débouche sur une expansion durable

Cécile Philippe Publié le 09 mai 2012
1307 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Quand la crise a éclaté en 2007 aux États-Unis puis en 2008 en Europe, tout le monde espérait que celle-ci serait de courte durée et qu’il suffirait de quelques plans de relance à la mode keynésienne pour faire repartir nos économies, certes en difficulté, mais structurellement saines. Or, les sommets comme les plans de relance se sont multipliés au cours de dernières années sans que rien n’y fasse : la crise est là et risque même de s’intensifier. Faut-il pour autant céder au pessimisme et à la morosité ? Ce serait dommage. Si cette crise est et sera douloureuse, elle est aussi une formidable occasion de mieux comprendre les maux dont souffrent nos économies. Elle nous aidera peut-être à trouver le courage de réaliser les réformes qui nous permettront de rebondir durablement. Au départ la crise actuelle a été analysée comme remettant au goût du jour les thèses keynésiennes, justifiant le recours aux plans de relance. Après 3 ans de relances, budgétaire et monétaire, sans effet durable sur la santé de l’économie, elle incite au contraire à se repencher sur le courant économique autrichien et sa théorie du cycle économique. Cette école offre en effet une explication pertinente de la situation et des solutions capables de nous redonner les moyens de repartir sur des bases saines. Selon les keynésiens, représentés aujourd’hui par des économistes comme Paul Krugman (prix Nobel d’économie 2008), l’économie est soumise à des changements imprévisibles. La prospérité comme le déclin sont le fruit dans un cas d’un optimisme inexplicable et dans l’autre d’un pessimisme tout aussi arbitraire. Les récessions font donc partie intégrante des économies de marché. Ainsi, quand la demande pour l’investissement diminue de façon soudaine du fait d’une perte de confiance inexplicable et irrationnelle du monde des affaires (l’esprit animal), cela déclenche une baisse de la production, une hausse du chômage et une chute des revenus des ménages. Ces derniers perdent à leur tour confiance et épargnent plutôt que de dépenser, si bien que les e...
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