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Principe de précaution un exemple d’effets pervers

Cécile Philippe Publié le 07 avril 2013
891 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Il n’y a encore pas si longtemps, je ne savais rien de cette substance chimique qu’on appelle le Bisphénol A. N’étant pas chimiste mais économiste, j’ignorais tout de ce composé pourtant utilisé dans un nombre incalculable de produits de la vie courante, en particulier dans les biberons en plastique que les mères donnent à leur nourrisson. Jeune maman, je n’ai pas pu passer à côté de la mention « sans BPA » sur les biberons et j’ai ainsi découvert un sujet aussi passionnant que préoccupant. Il illustre la tendance prononcée des dernières années à trancher dans le vif des innovations à coup de précautions pas très avisées qui pourraient bel et bien nous faire courir davantage de risques à terme. Car ce que nous raconte le BPA, c’est une histoire longue de plus de 50 ans à la recherche de substances capables non seulement de donner de la rigidité et de la solidité aux matières plastiques mais aussi de nous protéger d’intoxications alimentaires dues à l’Escherichia coli (E. Coli) ou à la toxine botulique. Certains se rappelleront qu’en 2011 plus d’une quarantaine de personnes avaient trouvé la mort en Europe des suites d’une intoxication alimentaire à l’E. Coli. L’épidémie avait commencé en Allemagne et causé plus de 3000 cas d’intoxication. Si ces événements restent heureusement fort rares, c’est qu’il existe toutes sortes de mesures et de produits pour assur...
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