6287 search

Pris à contre-pied

Paul Jorion Publié le 20 décembre 2011
990 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

Visant tour à tour États et banques européennes, rien ne semble pouvoir interrompre la frénésie des agences de notation. Dégradation de note, maintien « avec perspective négative », ou « mise sous surveillance », le vocabulaire des graduations de peine est soudainement devenu familier. Suscitant les réactions de dirigeants politiques les critiquant comme étant « irrationnelles » et « incompréhensibles », estimant qu’elles adoptent des méthodologies liées à des « facteurs politiques », ne tenant pas compte « des fondamentaux », et que pour tout dire elles conduisent à considérer que « l’utilité des agences pour guider les investisseurs n’est plus avérée aujourd’hui ». Tels sont en effet les mots empruntés par Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, que l’on connaît plus serein mais pas plus crédible quand il défend la solidité des banques françaises, dont il est selon lui « à la mode » de la mettre en cause. Alors qu’il est attendu assez fiévreusement de Standard & Poor’s qu’elle dégrade ou non, et d’un seul coup de deux crans, la note de la dette souveraine française, les commentaires de son économiste en chef, Jean-Michel Six, marquent un tournant. « Une stratégie de retour à la croissance, qui doit forcément contrebalancer le redressement des finances publiques, c’est vraiment les deux jambes sur lesquelles l’Europe doit arriver à marcher » vient-il de déclarer, sans toutefois donner la recette permettant de concilier deux impératifs qui semblent dans la pratique as...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search