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Pris à leur propre logique

Paul Jorion Publié le 14 novembre 2012
772 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Pourquoi les dirigeants européens s’acharnent-ils sur la Grèce ? Une première réponse est qu’il ne veulent pas admettre la faillite de leur stratégie, mais elle n’est pas suffisante. La seconde est qu’ils sont pris à leur propre jeu. Celui qui consiste à financer le désendettement des pays assistés en empruntant sur le marché, ou en apportant sa garantie, ce qui revient au même si un accident de parcours intervient et un défaut est enregistré. Avec alors comme effet pour les États d’accroître l’endettement qu’ils sont eux aussi sommés de réduire. Tout sauf le défaut grec ! On comprend dès lors pourquoi… Avec la Grèce, l’échafaudage du crédit est mis à nu. Une vis sans fin est actionnée, les nouveaux crédits étant consacrés au remboursement des précédents (augmentés des intérêts), les banques s’étant retirées du jeu au détriment de la BCE qui y est entrée. Lorsqu’elles achètent encore de la dette, c’est pour l’apporter immédiatement en garantie de leurs emprunts à cette dernière pour s’en débarrasser ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la BCE a limité l’en-cours des banques grecques, afin de ne pas accroître le sien sur la dette nationale. ...
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