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Prisonniers de leur condition

Actualité de la crise Publié le 20 juin 2011
811 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Étrange ballet devenu routine : les ministres des finances européens vont à nouveau se réunir ce dimanche et demain lundi, afin de tenter de mettre en musique l’affichage de l’accord intervenu vendredi dernier entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Ils n’ont pas le plus beau rôle. La consigne est claire : il faut trouver un système qui permette aux banques de rouler leur dette grecque, mais à la condition expresse qu’elles ne perdent strictement rien à l’affaire. Sinon, un défaut en résulterait qui enclencherait une catastrophe financière. En d’autres termes, elles doivent participer au fardeau mais celui-ci ne doit en rien peser sur elles ! La question est en réalité insoluble, sauf à solliciter le diable pour entrer dans les détails, car repousser une décote ne signifie pas qu’elle n’interviendra pas plus tard. Il faudrait, pour qu’elle soit pleinement résolue, que les Etats garantissent les banques contre tout défaut, ce qui reviendrait à faire supporter à ceux-ci l’intégralité du fardeau, en totale contradiction avec les intentions affichées… Le risque zéro n’existe pas, nous serine-t-on dans d’autres contextes. Comment faire croire qu’il en est autrement dans celui-ci ? Le prétexte qui a été donné par Angela Merkel deva...
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