6287 search

Q.E. 3 et autre O.M.T., de qui se moquent-ils ?

Georges Lane Publié le 10 octobre 2012
1693 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
Lire plus tard

1. Le coût d'opportunité de l'action humaine. L'Histoire n'a pas de sens malgré ce que s'escriment à dire certains, mais l'Economie en a un : la diminution permanente des coûts d'opportunité de l'action humaine, des coûts à distinguer des dépenses comptabilisées. Encore faut-il connaître les concepts et les reconnaître pour le comprendre. Ce ne sont pas la théorie de l'équilibre économique général ni la théorie macroéconomique qui y aideront. On peut bien sûr préférer l'augmentation des profits attendus avec incertitude à la diminution des coûts d'opportunité pour caractériser le sens de l'économie, mais c'est plus restrictif. En effet, si tout profit cache un coût d'opportunité, tout coût d'opportunité ne cache pas un profit, mais un profit ou une perte. L'accent mis sur le profit attendu avec incertitude conduit à mettre de côté les perdants comme s'ils n'existeront pas. 2. La réglementation. S'opposent au phénomène, lui font obstacles, l'entravent les réglementations de l'action humaine que pondent les hommes des gouvernements qui se veulent omniscients ou, à défaut, qui prétendent protéger leurs sujets... contre leurs ennemis ou contre eux-mêmes (cf. par exemple, Hayek, Droit, législation et liberté tome 1) Soit dit en passant, il ne faut pas perdre de vue qu'une réglementation qui porte apparemment sur un objet identifié porte en réalité sur des actions humaines en rapport à cet objet. Toute réglementation est un rationnement de la liberté d'action plus ou moins important, l'interdiction respectée ... un rationnement total. Le cas échéant, et c'est le comble, le rationnement ne s'applique pas à ceux qui la décident ou la votent. Par exemple, en France, les députés et sénateurs ont choisi un système de retraite par capitalisation alors qu'ils obligent leurs sujets à avoir un système par répartition ! Action cible par excellence, l'échange synallagmatique de biens en propriété. Sous la dénomination "prix relatif", le taux d'échange convenu par les parties contractantes tend à le faire ignorer en tant que tel. Sous la dénomination "prix en monnaie", c'est encore pis. Il en est ainsi car le coût d'opportunité de l'échange est ignoré. Pourtant, si le coût est estimé trop élevé, l'échange n'aura pas lieu, les parties, au minimum, ne parviendront pas à un accord ; au maximum, elles ne se rencontreront même pas. Autre possibilité de nature théorique, il en est ainsi car, au lieu de caractériser une cession (vente) d'un bien en propriété dans le but d'une acquisition (achat) d'un autre préféré, le taux d'échange en vient à caractériser une acquisition d'un b...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search