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Qu'ils mangent du papier

Adam Brochert Publié le 08 avril 2010
941 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Gold Versus Paper

« Qu'ils mangent de la brioche », c’est devenu une expression toute faite pour dénoter la nature oublieuse et égoïste de la classe dirigeante. Eh bien, dans un contexte un peu différent, c’est tout autant à propos dans le cas des régimes de monnaie papier dont la garantie est assurée par la dette et qui se trouvent être sous tension. Faire augmenter la dette incite à assouplir la douleur causée par le déclin du cours des actifs et détruit l’épargne de ceux qui sont suffisamment conservateurs avec leurs revenus. Nous sommes tous des spéculateurs, précisément parce que la valeur de notre épargne est toujours en danger en raison de la surabondance de ces promesses fiduciaires (les billets) que tous les gouvernements et les banques centrales émettent généreusement. Conserver son argent liquide pendant trois mois peut donner l’émotion d’une victoire pendant l’équivalent d’un effondrement du marché de trois mois ou bien quand l’index du dollar US monte pendant un jour mais, c’est un jeu insensé à long terme. Quand un système monétaire fondé sur la dette et un papier-monnaie dévalué fait face à une certaine pression en raison d’un contexte économique difficile, il n’y a qu’une seule alternative possible dans le script : celle de « profaner » la monnaie. Faire tomber les taux d’intérêt, garantir tout ce qui est en vue, imprimer une nouvelle dette publique pour remplacer une dette privée irrécupé...
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