Alors que les gobelins de la Réserve fédérale sifflotent dans le cimetière de feu le quantitative easing, que le dollar gonfle comme par magie à la manière du poisson lune, que Mario Draghi s’engage à faire tout son possible pour recouvrir d’euros tous les trous noirs de la dette depuis Athènes jusqu’à Dublin, que le Japon regarde son économie autrefois prospère s’empêtrer dans la vase de l’Abénomie (avec une cerise radioactive sur le gâteau), que la Chine s’étouffe sur le rattachement de sa devise au dollar, et que la Russie attend patiemment que son vieil ami l’hiver vienne la couvrir – ainsi que le chaos, les décapitations et les bagarres psychopathiques qui font rage dans le vieux Levant, sans parler du doublement du nombre de cas d’Ebola en vingt jours que l’Organisation mondiale de la santé n’ose pas projeter à plus d’1,2 million pour janvier – il y a suffisamment d’instabilité tout autour du monde pour que les gentilshommes de Wall Street fassent fortune une dernière fois en émettant des pronostics quant à notre avenir avant que le boomerang des conséquences accomplisse enfin ce que le Département d...
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