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Quand la bulle du réchauffement climatique éclatera...

Vincent Bénard Publié le 12 novembre 2008
2600 mots - Temps de lecture : 6 - 10 minutes
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Objectif Liberté

La plupart des gens normalement informés, c'est à dire ceux qui ne regardent que le JT d'un oeil distrait et lisent plus ou moins souvent un quotidien généraliste, sont persuadés du bien fondé de la lutte contre les rejets de CO2 provenant de l'activité humaine, supposés responsables d'un réchauffement climatique prétendument dangereux pour l'avenir de la planète. Pour cette raison, le monde politique, dans sa grande majorité, considère qu'il faut combattre les rejets de CO2, et dépenser des milliards du contribuable en ce sens. Ce constat est valable dans la plupart des pays occidentaux. Si quelque scientifique de renom vient à défier le dogme officiel, et si par extraordinaire, il parvient à obtenir une tribune médiatique significative, alors une nuée de militants de la lutte contre l'apocalypse climatique prochaine lui tombe dessus. Quelle que soit la précision des faits contradictoires présentés, il est accusé d'obéir aux lobbys pétroliers, aux puissances de l'argent, d'être aveuglé par l'idéologie, d'être un "négationniste" – terme habituellement réservé aux néo-nazis qui nient l'existence des chambres à gaz... --, ou de commettre un crime contre l'humanité (cf. les propos d'un réchauffiste fascisant, James Hansen, rapportés sur ce blog). Au contraire, les apôtres de l'élimination du dioxyde de carbone se présentent comme des gens désintéressés, animés par la seule foi en la préservation de l'avenir des générations futures. Comme c'est touchant... Les lobbies "réchauffistes" sont très actifs ! Ayant déjà eu l'occasion d'exprimer quelques unes des raisons de mon scepticisme, je n'y reviendrai pas. Mais intéressons nous à ceux qui ont intérêt à ce que les politiques continuent de dépenser sans compter l'argent public pour lutter contre les émissions de CO2. L'un des grands réseaux d'investisseurs dits "verts" aux USA est l'Investor Network on Climate Risk (INCR.com ), dont les membres, selon sa page d'accueil, pèsent 7 000 milliards de dollars d'actifs -- selon leurs courriers, "seulement" 1500 milliards. Dans ce domaine, la désinformation va bon train --. Ce n'est pas rien. L'évènement est passé inaperçu, en pleine débâcle de Fannie Mae et Freddie Mac, mais voici des extraits de la lettre envoyée le 29 juillet 2008 par ce réseau aux deux leaders de la majorité et de l'opposition au sénat américain, Harry Reid et Mitch McConell, dont l'intégralité peut être téléchargée en PDF. Pour les allergiques au PDF, voici le communiqué de presse associé. Extraits du courrier: Dear Majority Leader Reid and Republican Leader McConnell: We are more than 40 treasurers, comptrollers, institutional investors, asset managers and other leaders managing collectively over $1.5 trillion in assets. With a number of the production and investment tax credits for renewable energy and energy efficiency set to expire at the end of this calendar year, we are writing to urge you and your colleagues to pass PTC/ITC “extenders” legislation as soon as possible, so investors and manufacturers can have greater stability and certainty in the near and long term. Our ability to continue to invest in the renewable energy and energy efficiency industries, and to accelerate the growth of these industries, depends on a comprehensive and stable set of supportive policies, including long-term extensions of these investment and production tax credits. We urge the Senate to pass rapidly both Production and Investment Tax Credits of at least five years , preferably more. Anything short of this time frame continues to contribute to the “boom and bust” cycles these industries have been facing over the past several years. For example, in 2001–2002, a two-month gap between expiration and renewal of these vital credits resulted in a four-fold decline in new wind capacity. Not renewing these critical clean energy tax provisions now will cause similar negative ramifications. In fact, the lack of certainty surrounding the PTC and ITC is consistently pointed to as the most significant barrier to entry and as negatively affecting industry growth. A failure to swiftly enact these tax credit extensions will result in the loss of more than 116,000 jobs and $19 billion in investment in 2009 ...
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