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Quand la mauvaise monnaie chasse la bonne monnaie : la notion d'effet d'éviction

Jean Louis Caccomo Publié le 23 janvier 2020
867 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Chroniques en liberté

Il y a un principe intangible de la science économique énoncé déjà depuis plusieurs siècles, et jamais compris en terre hexagonale : la mauvaise monnaie chasse la bonne. Ainsi, plus on attirera les « immigrés sociaux » et plus on génèrera des « exilés – expatriés – économiques », car, au-delà d’un certain seuil de charges, les hyperactifs en ont marre de bosser pour les assistés en tout genre. C’est ce que l’on appelle le taux de charge et quand ce dernier dépasse un certain seuil, largement atteint en France, l’économie implose de l’intérieur. Ainsi, l'exil fiscal devient un exode fiscal dans le même temps que l'immigration illégale et clandestine devient un exode social : le premier se traduit par une diminution de la création de richesse alors que le second nourrit une augmentation de la consommation des richesses. L’Etat a cassé les jambes des agriculteurs et des éleveurs en les « protégeant » du marché mondial, et les agriculteurs et éleveurs se retournent vers l’Etat pour lui demander… des béquilles dans un monde ouvert et dynamique où les autres n’ont ni besoin de béquilles et encore moins besoin de l’Etat. Le plus affligeant dans ce drame collectif, c’est que les élus de tous bords ont laissé croire au peuple infantilisé que l’on pouvait bloquer les prix, pire les garantir, trahissant ainsi leur profonde ignorance d...
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