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QUAND LE BROUILLARD S’ÉPAISSIT

Paul Jorion Publié le 07 octobre 2014
868 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Les banques n’ont pas toujours tort, reconnaissons-le ! Elles menaçaient du développement du shadow banking au cas où les mesures de régulations à l’étude étaient adoptées, et elles ont vu juste ! Ce qui aujourd’hui conduit le FMI à produire un rapport alertant de sa « croissance excessive », qui pourrait mettre en danger la stabilité financière. Les chiffres donnés donnent le frisson, le montant des transactions effectuées annuellement par ses acteurs (hedge funds, fonds d’investissement et monétaires, compagnies d’assurance, etc.) avoisinant la taille de l’économie mondiale pour donner une référence, soit en 2013 un PIB global de 72 mille milliards de dollars. Et il ne faudrait pas croire que la zone euro joue un rôle mineur dans cette affaire, le volume de ses activités au sein du shadow banking étant quasi équivalente à celle des États-Unis, d’après le FMI. À l’origine de cet essor, on trouve selon le FMI les nouvelles contraintes de la régulation bancaire, ainsi que la politique des banques centrales, cette baisse des taux d’intérêt qui pousse les investisseurs à rechercher des rendements plus élevés. Patron du fonds d’investissement BlackRock – l’un des fleurons du shadow banking (la banque de l’ombre) – Larry Fink voit les choses d’un tout autre œil et l’expose crument dans le Financial Times. Il s’insurge contre l’appellation de shadow ba...
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