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Quand on reparle du BANCOR – 2ème partie – Le Phénix s’invite

Charles Sannat Publié le 11 juin 2019
2770 mots - Temps de lecture : 6 - 11 minutes
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Insolentiae

INTRODUCTION Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester. Plus largement informés, nous pouvons tirer le meilleur des événements, devenir plus forts et ainsi être en mesure d’aider ceux qui veulent progresser dans ce sens. Je m’efforce de contribuer à la prise de conscience du fait que si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement.Le but de mes écrits n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Je m’attache à avoir une réflexion factuelle, sur « un temps long » et à ne pas donner dans le catastrophisme, sans pour autant éluder les réalités « dérangeantes ».Les analyses que je vous propose étant l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir VOTRE appréciation, éventuellement différente des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux. Bonne lecture. Charles Dans la première partie de cette série de billets consacrés au Bancor, nous avons vu que la conférence de Bretton Woods institue le « roi dollar » qui est la seule monnaie indexée sur l’or. C’est le système monétaire mondial du « Gold exchange Standard », autrement dit, une organisation du système international des changes, qui limite la conversion en or uniquement au dollar. Dans les années 1960, le déficit des États-Unis d’Amérique ne cesse de s’accroître, notamment en raison des dépenses entraînées par la guerre du Viêt Nam. C’est toujours le même phénomène qui se produit. L’oligarchie mondialiste en place (banquiers, grands industriels, fabricants d’armes…) incite les gouvernements à créer puis faire durer les guerres pour multiplier ses profits. Cela nécessite beaucoup plus d’argent que les états n’en possèdent, d’où « l’idée » de s’affranchir de la limite qui résulte de la convertibilité de la monnaie en vigueur, avec l’or. Je vous l’ai expliqué à propos de la Première Guerre mondiale et le passage des billets de banque du « cours légal » au « cours forcé ». Bis repetita placent le 15 août 1971 ou: « Le président Nixon suspend toute convertibilité du dollar en or. Son secrétaire du trésor, John Connally déclare « le dollar est notre monnaie et votre problème ». Sur les 20 milliards de dollars d’or détenus à New York en 1957, il en reste moins de 10 milliards en 1971. Nixon doit procéder à une dévaluation de 7,9% du dollar en décembre ». Ce fait entérine le passage du système « Gold Exchange Standard » à celui de « changes flottants », c’est-à-dire que les différentes monnaies mondiales s’apprécient ou se déprécient sans instrument de mesure commun de référence. Ce système est toujours en vigueur actuellement. Cela signifie qu’à partir du 15 août 1971, la valeur du dollar, monnaie d’échange de référence internationale, ne repose que sur la crédibilité accordée par tous ses utilisateurs. La « Kolosssale supercherie» réside dans le fait qu’en réalité, le dollar n’est pas une monnaie, c’est une dette. Une créance sur les États-Unis d’Amérique, sur leurs richesses actuelles, sur leurs richesses et leurs productions futures. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi « La voix de l’Amérique » est omniprésente mondialement et dans tous les secteurs (médiatiques bien sûr, mais aussi économique et culturel). Il est vital pour les USA d’entretenir, voire de fortifier, une inébranlable confiance dans le dollar. Voilà une information qu’il est intéressant de garder précieusement en mémoire… Par exemple, quand votre conseiller financier préféré vous propose d’investir sur le dollar. Bien sûr, il vous dit que « tout va bien » pour les USA et que son économie est florissante. Nous avons vu précédemment que la conférence de Bretton Woods a créé le fonds monétaire international (FMI). Celui-ci : « encourage la stabilité financière et la coopération monétaire internationale, et s’efforce aussi de faciliter le commerce international, d’œuvrer en faveur d’un emploi élevé et d’une croissance économi...
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