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Que reste-t-il encore de la sphère privée ?

Marian Eabrasu Publié le 18 avril 2013
762 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Le billet précédent a discuté de l’arrêt rendu par la Cour de cassation le 19 mars dernier. Celui-ci annulait la décision de licenciement de la crèche Baby Loup pour non-respect de son règlement intérieur. Il exigeait, entres autres, un code vestimentaire neutre d’un point de vue « philosophique, politique et confessionnel ». Nous avons ainsi pu constater avec grand étonnement qu’aucune des critiques à l’égard de la de la Cour de cassation ne considère comme problématique le fait de renverser en justice une décision de licenciement pour non-respect du contrat. Ce constat vaut pour tous les représentants politiques, y compris de ceux qui occupent des fonctions au gouvernement, ainsi que pour l’ensemble des médias. Ils prônent à l’unanimité une ingérence supplémentaire de la sphère publique au sein de la sphère privée en soutenant une extension de la loi sur la laïcité à l’école aux établissements voire aux entreprises privées. Dans ces conditions, il est légitime de poser la question suivante: que reste-t-il de la sphère privé ? Depuis Aristote, qui distinguait la polis (la vie publique) et l’oikos (les affaires domestiques), l’imperméabilité de la frontière entre les sphères privée et publique a é...
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