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Quelle horreur, la déflation continue !

H. Seize Publié le 04 novembre 2013
1451 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Les nouvelles économiques, on le sait, ne sont pas bonnes. Au niveau français, le gouvernement semble tout faire pour accroître la confusion et la misère, avec une assez bonne réussite. Au niveau européen, les différentes institutions, même avec l’inertie qui les caractérise, sont obligées d’admettre que la situation n’est pas joyeuse. Mais là où on sait qu’elle est en train de prendre un tournant vraiment croquignolet, c’est lorsqu’un type comme Dominique Strauss-Kahn en vient à l’annoncer publiquement. Entendons-nous bien : je ne suis pas en train d’expliquer ici que Dominique serait subitement parvenu à un niveau de compréhension tel de l’économie qu’on puisse affirmer que ses déclarations ont pris une valeur. Mais il faut remarquer qu’un keynésien en diable comme lui, toujours partant pour aller claquer du pognon en inutiles et dispendieuses relances, qui annonce que, finalement, ça ne le fait pas trop, cela change franchement du crin-crin habituel de ses amis politiciens et économistes. En effet, lors d’une conférence à Séoul (il faut bien gagner sa vie, hein), l’ex-ministre socialiste, ex-patron du FMI, ex-inculpé du Carlton, ex-inculpé du Sofitel, ex de Anne Sinclair, a délivré un réquisitoire cinglant contre la stratégie de l’Eurozone qui mène, selon lui, le Vieux Continent tout droit à un « cauchemar » : « La faible croissance va conduire à des troubles sociaux, puis à des menaces contre la démocratie. Concernant les timides signaux favorables en Europe, personne ne peut croire à cette image rose bonbon. Nous allons avoir une faible croissance qui ne crée pas d’emplois, pendant de longues années, jusqu’à ce que cela crée des problèmes sociaux et politiques. (Les dirigeants européens) se cachent tous derrière la BCE pour camoufler leur inaction. » Je ne peux pas dire, à proprement parler, que c’est faux. Sa conclusion (à savoir que tout est en train de partir en sucette) est même globalement correcte. Cependant, elle est assise sur des prémisses bidons, comme par exemple, que l’austérité serait en place (la bonne blague), et que les États européens se bousculeraient tous pour faire des coupes drastiques dans leurs dépenses (ah oui ?), et que cette méchanceté budgétaire se traduirait par l’horreur économique et sociale qu’on observ...
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