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Réaction en Chaine

Doug Noland Publié le 23 janvier 2008
1898 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Prudent Bear

La crise financière a fait un nouveau pas de géant la semaine dernière. L’assureur de crédit AMBAC a perdu son rating AAA (Fitch) d’une manière qui prélude à une cascade dévastatrice d’abaissement des notes de solvabilité pour toute cette partie de l’industrie financière, Ambac, MBIA et les autres. L’assurance « monoligne » telle que nous l’avons connue, est terminée pour de bon et les garanties disparaissent un peu plus chaque jour. Le marché est désormais terrifié et cherche à déterminer quelles institutions financières (et il y en a beaucoup) ont souscrit de ces contrats d’assurance désormais suspects à des fins de couverture, ainsi que toutes les institutions financières qui auraient participé de près ou de loin au marché de l’assurance crédit. Pratiquement tous les acteurs financiers majeurs sont empêtrés dans ce fiasco de crédit systémique. La disparition inconcevable des « assureurs financiers » est en train de fomenter une crise de confiance dans l’assurance crédit sous toutes ses formes (incluant bien évidemment les CDS (Crédit Default Swaps) et MBS (Mortgage Backed Securities). D’après Bloomberg, 2.400 milliards de dollars d’actifs financiers sont menacés par le déclassement de leurs assureurs. Je présume bien évidemment que nos responsables politiques vont essayer de mettre en place une stratégie quelconque de recapitalisation du secteur, bien que la complexité du problème laisse perplexe sur la manière dont un tel plan de sauvetage puisse être organisé. Je crains fort que le gouvernement des Etats-Unis sera éventuellement forcé d’apporter une garantie financière, ne serait ce que pour assumer la garantie des obligations municipales, - aujourd’hui couvertes par les assureurs « monolignes » (aussi appelés « rehausseurs de credit »)-, et des MBS, ces fameuses hypothèques sécurisées garanties par Fannie Mae ou les autres GSE. Le système de crédit est aujourd’hui dans une situation effroyable. Des trillions (milliards de milliard) de dollars d’actifs, jusqu’il y a peu valorisés par le marché sur la base de la confiance accordée aux sociétés de rating, sont désormais littéralement suspects. Ce fait a considérablement impacté la liquidité du marché. Et il faut peut être ajouter des dizaines de trillions de dollars de crédits et d’autres produits dérivés qui sont désormais sujets à de sévères questions sur la qualité de la contrepartie. De multiples acteurs sur les marchés du crédit sont désormais sérieusement handicapés et ont perdu toute capacité de se couvrir ou de se protéger contre de futures pertes. Il est entendu que des marchés discontinus et illiquides ont semé la panique dans les stratégies de trading “dynamiques” couramment utilisées pour couvrir un grand nombre de risques. Je ne pense pas exagérer en suggérant que la « couverture dynamique » (en particulier en vendant à terme des instruments de crédit afin de fournir le cash-flow nécessaire pour payer les contrats de produits dérivés) est devenue la pratique la plus courante de l’intermédiation financière pratiquée par la finance de Wall St...
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