La semaine dernière, nous nous étions intéressés à Frédéric Bastiat, à travers le livre que lui avait consacré Robert Leroux.
Bastiat était un libertarien modéré en ce qu’il pensait que l’État avait une légitimité en tant que « veilleur de nuit ».
Mais, au XXe siècle, un courant encore plus radical (qui existait, toutefois, auparavant) s’est développé : l’anarcho-capitalisme. Le fer de lance de ce mouvement est incontestablement l’économiste et théoriciens politique américain, Murray Rothbard.
Rothbard a écrit de nombreux ouvrages dans lesquels il insistait sur l’illégitimité de l’État. Le plus célèbre de ces livres est L’Éthique de la Liberté que les curieux pourront trouver en ligne. Un des passages les plus commentés est celui où il s’en prend à Robert Nozick, lequel, comme Bastiat, reconnaissait un rôle (minime) à la puissance publique, principalement dans le domaine de la sécurité.
Pour Rothbard, l’État minimal est une chimère et il s’en explique abondamment dans l’ouvrage que nous allons recenser : For a New Liberty. Il s’agit d’un véritable manifeste de l’anarcho-capitalisme dont la première édition date de 1973. Il sera ensuite réédité et ac...
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