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Réchauffement climatique,...

Vincent Bénard Publié le 06 janvier 2009
3050 mots - Temps de lecture : 7 - 12 minutes
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Objectif Liberté

Depuis ma dernière note sur le "réchauffement" climatique, la littérature sceptique a littéralement envahi la blogosphère comme le rayonnage des librairies anglo-saxonnes. Pas le temps de tout résumer ici, je fournirai une liste de liens indispensables à toute personne désireuse de s'extraire de la désinformation ambiante sous peu. Mais il y a quelques points qui ont retenu toute mon attention. ------- Une catastrophe, vraiment ? -- Parmi les arguments des adeptes de la culpabilité de l'homme dans le catastrophique réchauffement qui nous attend si nous poursuivons notre folle course consumériste, figure en bonne place l'imminence de calamités, qui nous seraient naturellement épargnées si la température cessait de monter. Mais n'y aurait-il pas quelques cas de figure où une baisse des températures, ou même une non augmentation, ne serait pas bénéfique pour certaines zones géographiques ? L'une des dernières mises à jour du très prolifique (et bordélique) site de Jean Martin, pensée unique, concerne les travaux d'un chercheur Australien qui semblent, après d'autres, montrer qu'une activité solaire plus faible serait synonyme de plus de sécheresses pour l'île-continent, d'une part, et d'autre part, que l'indice "SOI" déterminant pour la pluviosité sur l'Australie est remarquablement corrélé avec les tâches solaires, et que plus il y a de ces tâches (ce qui correspond aux années plûtot chaudes), alors moins il y a de sécheresse. Extrait: 27 Déc. 2008 : Robert V. Baker est professeur associé à la Division de Géographie de l'Université de Nouvelle Angleterre en Australie. Il vient de publier un article particulièrement détaillé sur les corrélations entre les cycles solaires et les fluctuations du SOI ( Indice des oscillations Sud) de l'Est de l'Australie. Cet article est intitulé "Analyse exploratoire des similarités entre les phases magnétiques des cycles solaires et des fluctuations du SOI, dans l'Est de l'Australie". Il a été publié en Décembre 2008 dans la revue (peer-reviewée) Geographical Research 46(4), 380-398, Déc 2008. Malheureusement pour les lecteurs non universitaires, cet article n'est pas en accès libre (il est payant) mais plusieurs revues en ont porté témoignage. (source) L'indice quasi-périodique SOI mesure le différentiel de pression atmosphérique au niveau de la mer entre Tahiti et Darwin. Cet indice est déterminant pour les sécheresses et les fortes pluies qui affectent périodiquement l'Australie, l'Inde, l'Amérique du Sud ainsi que l'Afrique. Il concerne dont essentiellement l'hémisphère Sud de notre planète. L'indice SOI donne une indication (source) sur le comportement de la circulation atmosphérique au dessus du Pacifique. Quand l'indice SOI est positif, les vents dominants partent des régions du Pacifique Ouest plus chaudes où ils se chargent en humidité, ce qui résulte en une forte pluviométrie sur les régions Est de l'Australie. Ainsi, une année à SOI positif conduit à une pluviométrie au dessus de la moyenne. Lorsque le SOI est négatif, le différentiel de pression est plus faible, les vents dominants sont atténués et la pluviométrie en australie est généralement en dessous de la moyenne. Comme on le voit, la prédiction de l'indice SOI est une donnée cruciale pour l'agriculture et la gestion des eaux ( en particulier) en Australie. L'analyse de Robert V. Baker est basée sur les différents cycles du soleil construits autour du cycle bien connu de Schwabe (périodicité 11 ans, environ). Baker envisage les interactions entre le champ magnétique lié aux éruptions solaires et le champ magnétique terrestre. Comme on le sait, le champ magnétique solaire résultant des éruptions solaires s'inverse lors du passage d'un cycle solaire au suivant. Ainsi, tous les 22 ans environ, le champ magnétique solaire se trouve être de même sens que le champ magnétique terrestre ou de sens opposé à celui-ci pour le cycle de schwabe suivant. Cette périodicité de 22 ans, déjà mentionnée par Alexander (voir ci-dessus) et d'autres, est connue sous le nom de cycle de Hale. Elle fait donc intervenir la parité du numéro du cycle. De plus, la succession de 4 cycles de Hale conduit aux cycles de Gleissberg dont la périodicité est donc d'environ 88 ans. Le sens relatif des champs magnétiques solaire et terrestre a une grande importance pour la déviation des particules ionisantes propres à la fécondation des nuages, selon la théorie de Svensmark. Robert Baker étudie en détail les corrélations SOI-(croissances ou décroissances des cycles), lors des différentes phases des éruptions solaires connues sous les noms alpha, beta, khappa, gamma et omega et plus spécifiquement les phases dites SPP (Sun's south pole positive) qui se reproduisent tous les 22 ans, selon les cycles de Hale. Les données SOI sont connues avec précision depuis 1876 ce qui permet une analyse ...
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