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Réchauffement climatique : brèves (Copenhague, Australie, Burt Rutan, etc...)

Vincent Bénard Publié le 31 août 2009
1708 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Objectif Liberté

Copenhague : vers une défaite des réchauffistes ? -- Bien que les preuves de l'imbécillité des théories de climatologie politique du GIEC soient chaque jour un peu plus nombreuses, la caravane des dirigeants occidentaux tente d'avancer comme si de rien n'était vers un traité mondial de « réduction des gaz à effets de serre », successeur du fameux « protocole de Kyoto », lequel traité devait, selon l'agenda initial, être signé à la fin de cette année à Copenhague. Je dis "devait", parce que devant les divergences croissantes entre pays développés d'une part, et pays en développement d'autre part, la conclusion d'un accord est plus que douteuse. Et franchement, on ne peut que s'en réjouir. Jean-Michel Bélouve, qui a il y peu eu l'amabilité de livrer à Ob'Lib' quelques réflexions de bon sens sur la controverse scientifique, vient de publier chez nos amis de l'institut Turgot un long résumé des enjeux économiques de la négociation de Copenhague, sans oublier de revenir sur le contenu concret des accords de Kyoto, et comment les mécanismes mis en place, inefficaces en terme de réduction de CO2, ont sans doute contribué à alimenter une spéculation fort juteuse pour les petits malins qui ont compris toutes les tares de cette usine à gaz inter-étatique avant tout le monde. On a même vu se multiplier des usines de production de substances potentiellement porteuses d'effets de serre, inutiles, simplement pour permettre aux producteurs de toucher les crédits prévus pour... l'élimination de ces substances, et réaliser tout de même de juteux bénéfices ! Les accords de Copenhague ne promettent rien de meilleur. Mais la Chine et l'Inde refusent de perdre les privilèges qu'ils avaient obtenu à Kyoto, en tant que pays en développement. L'Inde, par la voix de son ministre de l'environnement, Jaimar Ramesh, un sceptique déclaré, a fait savoir qu'il était hors de question qu'elle obère son développement à cause d'un problème purement d'origine occidentale, si tant est que ce soit un problème. La Chine est prête à accepter des concessions tout à fait minimes sur ses émissions, qu'elle devrait pouvoir atteindre simplement en renforçant son efficacité technologique, à condition que l'occident supporte plus de 90% des réductions à venir et finance l'achat de technologies efficaces pour la Chine à des niveaux très élevés (il est question de transferts de 1% du PIB annuel des pays du G8 !). Autant dire que signer un accord à de telles conditions revient à signer l'ordre de délocalisation de nombreuses industries européennes et américaines vers la Chine et l'Inde. Je ne suis pas défavorable aux délocalisations par elles mêmes lorsqu'elles répondent à des problématiques d'efficaci...
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