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Réchauffement Climatique: malgré la déroute du GIEC, nos gouvernants s'obstinent…

Vincent Bénard Publié le 02 mars 2010
2855 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Objectif Liberté

J'ai quelque peu délaissé le ClimateGate et le Réchauffement Climatique ces quinze derniers jours, pour cause duale de vacances et d'une certaine lassitude par rapport à un sujet qui ne se renouvelle guère (cf. le dossier Réchauffement Climatique d'Ob'lib'). Hélas, la multiplication des révélations de scandales, fraudes avérées, erreurs "malencontreuses" et conflits d'intérêts au sein du GIEC, si elle a manifestement retourné nombre d'opinions mondiales, ne semble en rien vouloir faire évoluer les lignes de conduites politiques des gouvernements européens en général, et Français en particulier, sans oublier les USA et l'ONU. Pire, tels des docteurs Knock déterminés à nous rendre malades pour pouvoir justifier leurs honoraires de médecins, nos politiciens semblent à tout prix vouloir rebondir sur les échecs du GIEC pour aller plus loin dans les politiques environnementalistes contraignantes, "économicides" et liberticides. Mais avant de s'attaquer aux aspects politiques, voyons tout d'abord ce à quoi les lecteurs assidus des blogs climatiques ont été confrontés durant ces quinze jours. Quoique non exhaustive, la liste donne le tournis. Bientôt, les bloggueurs ne pourront même plus prendre de vacances tellement l'actualité de la déconfiture de tous les constructivismes s'accélère. "Temperatures gates" Depuis les révélations du Climate Gate, de nombreux groupes de scientifiques indépendants ont disséqué les différences entre données brutes de températures et données ajustées fournies soient par le CRU (l'unité anglaise dont sont parties les mails piratés), le GISS (le centre de la Nasa qui coordonne nombre de mesures terrestres), et d'autres tels que le NCDC ou NOAA. J'ai déjà évoqué dans de précédents articles des problèmes d'ajustements bizarroïdes en Russie, en Australie, en Nouvelle Zélande. En voici d'autres. Scandinavia gate Le professeur suédois Wibjorn Karlen a mis en évidence des anomalies entre températures mesurées et températures "ajustées" par le CRU pour la presqu'ile scandinave. Les ajustements proposés gomment totalement la pointe de chaleur observée dans les années 40, équivalente aux températures actuelles, et la chute de températures observée entre 1940 et 1975. Le graphe proposé par l'article montre qu'évidemment, les courbes "ajustées" par le GIEC ont une toute autre allure "médiatiquement vendable", de jolies "crosses de hockey", que les courbes des températures réellement observées. Ce qui est également intéressant dans cette affaire scandinave, c'est que Karlen a commencé à avoir des doutes bien avant le Climate Gate, comme le montrent les mels du climate Gate, et a tenté de comprendre auprès d'un des membres de la CGTeam, Kevin Trenberth, pourquoi les valeurs qu'il obtenait par ses recherches étaient différentes de celles publiées par le GIEC. Les échanges de mels entre Karlen et Trenberth, issus du ClimateGate, sont résumés dans ce post annoté et commenté par l'australien Willis Eschenbach, qui a mis à jour des manipulations similaires pour l'Australie. Les réponses de Trenberth virent très vites aux "non réponses" et au noyage de poisson. Aucune réponse consistante aux interrogations de Karlen n'est réellement amenée. Czech Gate L'analyste indépendant EM Smith a découvert que sans la moindre raison explicitée, la station météo de Prague-Klementinum, une des plus anciennes et fiables qui ait enregistré la température au sol depuis 1775, a été purement et simplement supprimée des échantillons représentatifs servant à calculer les températures moyennes par le GHCN, l'organisme basé en Arizona qui alimente les bases de thermomètres servant ensuite au GISS ou au CRU pour leurs analyses. Le problème est que cette station, loin de montrer un réchauffement en république tchèque, montrait un refroidissement depuis 1800 ! Le GHCN a préféré reconstituer les températures du passé par modélisation à partir d'une station installée depuis l'après guerre sur l'aéroport de Prague Ruzyne. Le professeur Jan Zeman, de l'Université de Prague, explique ici pourquoi l'abandon de la station de Klementinum arrangeait bien les réchauffistes, et a recalculé le réchauffement corrigé de l'effet "ilôt de chaleur urbaine" estimé à partir des différences récentes entre la station de Klementinum et de Ruzyne. Il en déduit que le réchauffement moyen observé est de 0,25°C par siècle, pas de quoi sauter au plafond de frayeur. England Gate Cette valeur de 0,25°C par siècle sur un peu plus de deux siècles est parfaitement conforme avec les observations faites sur les températures en Angleterre centrale par un autre Sce...
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