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Réchauffement climatique, nous en ferons les frais !

Vincent Bénard Publié le 23 octobre 2008
2957 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Objectif Liberté

Malgré la crise économique qui s'annonce très rude, la caravane du réchauffement climatique continue d'envisager l'adoption de mesures particulièrement coûteuses. Certes, plusieurs pays, menés par l'Italie et la Pologne, contestent les projet présentés, qu'un ministre Italien a qualifié d'acte de folie. Mais rien ne semble capable d'arrêter le train fou de la bureaucratie avide de se doter de nouveaux instruments de pouvoir... En France, la classe politique applaudit à l'unisson le Grenelle de l'environnement, déjà décliné en une première loi à l'assemblée, en attendant une loi Grenelle 2 prévue pour novembre. Naturellement, aucune étude d'impact réelle n'a précédé le vote du texte. Coûts élevés, effets climatiques nuls, effets économiques pervers... J'y reviendrai tous les textes seront votés. Mais au delà de l'opposition économique tout à fait concevable, où en est le débat scientifique ? Les lecteurs réguliers de ce blog (catégorie: environnement), mais aussi et surtout de blogs de scientifiques, comme celui d'Anthony Watts, Steve Mc Intyre, Roger Pielke, et de nombreux autres, savent que le pseudo-consensus réchauffiste a depuis longtemps volé en éclat dans la communauté scientifique. Comme je l'écrivais il y a un an, les pavés continuent de pleuvoir dans la mare des réchauffistes, mais comme il y a un an, les médias et le pouvoir politique s'en moquent. Il est plus qu'urgent qu'un réveil populaire empêche nos gouvernants de dilapider des milliards pour lutter contre une menace dont il apparait de plus en plus clairement qu'elle est scientifiquement infondée, pour ne pas dire imaginaire. Voici donc, grâce aux efforts de traduction et de rediffusion des principales découvertes effectués par l'indispensable Jean Martin, dont le site est ultra complet mais touffu et les mises à jour nombreuses mais difficiles à suivre, un point sur quelques unes des dernières nouvelles du réchauffement vu du côté sceptique. ---- La terre ne se réchauffe plus depuis 1998 -- Si l'on en croit les principales sources de mesure par satellite des températures terrestres, la température moyenne de notre globe n'a pas augmenté depuis 1998, voire même aurait légèrement baissé. 2007 avait été froide, l'année 2008 promet de l'être tout autant alors que la concentration de CO2, dont "on" nous affirme qu'elle va nous conduire à une augmentation dramatique des températures, augmente au même rythme que d'habitude. (cf. graphes ci dessous) Graphe: évolution du taux de CO2 depuis 1990 Graphe: évolution de la température selon 4 sources depuis 1990 Graphe: évolution de la température depuis 2002, tendances Graphe: tendances 1979-2008: les gains de température des 25 premières années ont été gommés en 4 ans. Conclusion : Quand bien même la concentration de CO2 jouerait un rôle important dans la formation des températures, la relation entre CO2 et température est, au minimum, grandement "contrariée" par des facteurs autres. De là à imaginer que le CO2 ne pourrait être qu'un déterminant tout à fait mineur du climat.... ... Il y a un pas que d'aucuns franchissent allègrement: l'activité solaire semble quant à elle parfaitement en phase avec ce relatif refroidissement. Graphe: activité solaire des dernières années Ceci dit, et c'est le raisonnement que tente maintenant de promouvoir le GIEC, l'on pourrait tout à fait imaginer que le CO2 anthropique gouvernerait une tendance "longue", mais que l'activité solaire fluctuante pourrait susciter des paliers autour de cette tendance. Après tout, en tendance longue sur un siècle, et malgré le plateau observable, la période actuelle est la plus chaude sur les cent dernières années. Sauf que... ---- Optimum médiéval --- Sauf que ... Selon diverses études recensées par Roy Spencer dans son dernier ouvrage, "climate confusion", dont un résumé anglais est disponible ici, et une traduction française en PDF est en ligne chez Jean Martin, il apparait on ne peut plus clairement que les reconstitutions des climats passés faites par Michael Mann et utilisées extensivement par le GIEC, déjà dénoncées par Steven McIntyre comme comportant de graves erreurs méthodologiques, sont fausses: selon la plupart des études sérieuses publiées sur la question, il y a bel et bien eu une période médiévale plus chaude que notre pic de chaleur actuel. Cette période, référencée sous le nom d'optimum médiéval, fut un poil plus chaude que la notre (cf. graphe ci dessous) Or, à cette époque, quand bien même on se chauffait au bois (quand on le pouvait) et l'on brûlait les hérétiques, les dégagements de CO2 d'origine anthropiques étaient totalement négligeables. Des reconstitutions historiques par étude des calottes glaciaires permettent d'estimer que les teneu...
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