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Réflexions sur la notion de Peuple

Charles Sannat Publié le 12 mai 2017
1538 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Insolentiae

Voici un billet valant le détour, livré par notre toujours aussi bon Charles Gave qui revient sur cette notion de peuple. Vous allez me dire quel est le rapport avec l’économie ? Directement ? Eh bien en fait on s’en fiche, je trouve même remarquable que celles et ceux qui pensent encore librement l’économie aujourd’hui la pensent aussi avec un prisme politique, social, sociétal, et ne la pensent pas du tout comme une technique ou une « science » froide. Nous la pensons chacun avec nos sensibilités de façon humaniste. Si l’économie est humaniste, alors elle est au service des peuples, et non les peuples au service de l’économie. À un moment, si vous voulez penser l’économie, il faut penser le peuple. Macron, lui, préfère nous faire « penser printemps »… Eh oui, cela ne s’invente pas. Charles SANNAT Réflexions sur la notion de peuple par Charles Gave. J’écris ces lignes en ne connaissant pas le résultat du deuxième tour des élections françaises. Dans les deux dernières années, je me suis rendu à quelques « dîners en ville » fort intéressants qui avaient lieu chez des amis de ma fille aînée, Emmanuelle. Le principe en était simple : avant de passer à table, nous écoutions un conférencier qui nous parlait d’un sujet qu’il avait travaillé et qui lui tenait à cœur. Et après, nous dînions et buvions en bonne compagnie. L’une de ces conférences m’a profondément marqué. Le conférencier était un ancien élève de la rue de l’ULM devenu rabbin, et la conférence portait sur la notion de peuple et de foule dans l’Histoire. Je vais essayer de résumer ici ce qu’il a dit et ce que j’en ai compris, au risque de le trahir. Mais c’est le propre d’une idée forte que d’être reprise et parfois transformée. Nul n’est propriétaire de ses idées. Et en réalité, ce que cet homme a dit me taraude depuis des mois car je suis ainsi fait que quand je croise une idée nouvelle (pour moi), je me mets à la ruminer lentement pour qu’elle se dépose au fond de mon esprit où elle pourra se croiser avec d’autres idées « fortes » sans que j’en aie vraiment conscience la plupart du temps. Et à la fin du processus, cette idée devient mienne et je me mets à en parler pour la répandre. Voici l’idée de départ. Dans l’antiquité gr...
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