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Réforme des collèges : le 10 octobre, ils protesteront. Billet invité. Par Rara’

Charles Sannat Publié le 04 octobre 2015
1569 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Insolentiae

Notre Rara’ revient… elle est prof pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi ses premiers billets que j’avais publiés à l’époque du Contrarien Matin. Elle est prof et pas contente la Rara’ (elle tient à son ‘). C’est vrai que les réformes se succèdent pour rien. Plus on réforme plus le niveau baisse. Une tablette fut-elle d’Apple ne fera jamais lire un paresseux. Mais bon… D’ailleurs allez voir la vidéo du patron des programmes qui devise doctement sur la « dictée » expliquant qu’on peut faire des dictées en Arts-Plastiques… Certes. Tout est possible sauf d’utiliser les méthodes qui fonctionnent depuis la fin des temps. Les petits d’aujourd’hui ne sont pas plus imbéciles que ceux d’hier et c’est la même chose pour les prof. La véritable différence c’est les programmes et les méthodes de plus en plus débiles mais personne n’osera le dire. La « fabrique à crétins » est voulue aussi parce que pour faire de tous les individus de bons consommateurs décérébrés victimes du marketing et de la propagande individualiste et consumériste, il faut surtout en faire des abrutis et pas des philosophes. Charles SANNAT —- La France est un beau pays qui vit au rythme des saisons. En été, il fait chaud, en hiver, il fait froid et comme il ne faudrait pas perturber l’écosystème fragile et délicat du ronflement charmant d’une population quasiment devenue servile, au bac’ donné à tout le monde s’ensuit immanquablement la rentrée. On s’était quitté un peu en froid avec Madame le ministre, qui avait imposé par décret une énième couche de réformite sur l’usine à gaz du second degré et qui n’avait pas franchement besoin qu’on en rajoute une. On n’avait pas bien aimé qu’elle passe le décret en force le lendemain de la première grève. Après tout si nous nous étions mis en grève, ce n’était pas parce que nous avions jugé cette réforme satisfaisante, ni même pertinente et c’est donc dans un délire parfaitement schizophrène que Madame Vallaud-Belkacem piaille un peu partout qu’elle nous « consulte », prouvant dans le même temps qu’elle s’en fiche éperdument et comme de sa première paire de chaussettes. On n’avait pas trop aimé le calendrier tout court qui prouvait sa volonté manifeste de passer en force, et qui montrait clairement qu’elle espérait, entre deux attaques subtiles sur un prétendu méchant zintellectualisme des professeurs, que nous oublierions pendant les vacances et que pouf, ...
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