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Résistance active : nouvelles méthodes pour se passer de l’État

H. Seize Publié le 12 novembre 2013
1671 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Hashtable

On a vu, dans de précédents billets qu’il était possible d’alourdir considérablement la marche de l’État, et, lorsque l’idée est poussée à son paroxysme, le bloquer complètement voire le faire s’effondrer sous son propre poids. Un aimable lecteur m’a cordialement poussé vers une liste copieuse détaillant des méthodes qui s’inscrivent dans cette lutte en diminuant l’emprise du gouvernement et de l’État dans votre vie. Comme c’est en anglais, je vous en propose ici une version française, librement inspirée. Grâce à l’avènement d’internet, on dispose maintenant d’un levier réel et puissant pour parvenir, justement, à se dépêtrer des griffes étatiques. On l’a vu, par exemple, avec le courrier standard : rapidement supplanté par l’e-mail, les papiers qui vous parviennent sont essentiellement publicitaires ou exclusivement légaux, l’administration et sa légèreté proverbiale n’ayant toujours pas trouvé de moyen plus adéquat pour vous contacter. Tous les autres courriers ont, eux, disparu. Les sociétés privés ont ainsi tout intérêt à vous diriger vers les facturations électroniques, les PDF récapitulatifs de commandes, et autres joyeusetés informatiques sans support. L’idée peut donc être étendue à loisir : utilisons les technologies modernes et les habitudes en dehors des sentiers battus pour nous affranchir, au moins partiellement, de l’emprise de l’État. Par exemple, on peut facilement combattre l’hydre en lui enlevant tout intérêt à supporter les lobbies, corporations et autres intérêts particuliers édictés en monopoles de droit par le graissage judicieux des « bons » rouages administratifs et politiques. Et dans les lobbies qui ont du souci à se faire avec l’arrivée d’Internet, il y a bien sûr les taxis ; j’en ai déjà parlé à de maintes reprises (ici par exemple). L’arrivée de concurrents indirects comme Uber ou Allocab constitue une véritable issue de secours pour se retirer du marché vicié que constitue celui du taxi. Pour le logement, notamment hôtelier, on a les mêmes problèmes : cartels et corporatismes ont tout fait pour verrouiller le marché. S’y ajoutent les normes de plus en plus drastiques (obligations concernant les handicapés, les normes sanitaires, sécuritaires, etc…) L’arrivée de AirBnB les rend furieux ; leur rente s’amenuisant, on comprend vite pourquoi : chaque particulier peut devenir, de fait, un hôtelier d’un jour ou plus. Les prix, négociés directement entre le locataire et le loueur, échappent au corporatisme. Mieux : l’échange direct (je te laisse mon appartement, tu me prêtes le tien) permettent de voyager à moindre coût en survolant directement toute la paperasserie et les inévitables ponctions fiscales qu’une transaction monétaire aurait ent...
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