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Résistance active à l’État au-delà d’un gilet jaune

H. Seize Publié le 25 novembre 2019
1818 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Hashtable

Il y a un an, la protestation des Gilets Jaunes commençait et s’annonçait alors d’autant plus virulente qu’au début, les revendications étaient claires : les taxations à gogo des carburants (et du reste) appauvrissent le peuple dont la mobilité, essentielle pour travailler, se trouve fortement entamée. Je notais cependant qu’en termes de modes d’actions, ceux choisis par ces troupes enjaunies n’étaient probablement pas optimaux : choisissant de saboter l’activité commerciale et industrielle pour forcer le gouvernement à revoir ses plans, le mouvement se tirait en réalité une balle dans le pied là où d’autres idées auraient permis de rapidement faire paniquer les petits marquis poudrés et autres ministres suffisants. Ceux que je préconisais à l’époque restent valable… C’est décidé : le 17 novembre, ça va barder, des gens vont fermement saisir leur gilet jaune de sécurité routière à pleines mains, l’enfiler vigoureusement et organiser un gros embouteillage à Trifouilly en Gonesse. Et ensuite c’est sûr, le prix du gasoil va baisser. C’est à peu près ce que certains espèrent des différentes manifestations qui semblent s’organiser par voie de réseaux sociaux à mesure que la taxation délirante des carburants fait sortir de leurs gonds les consommateurs/contribuables brigandés à chaque passage à la pompe. Et pendant que la presse s’emploie, par tous les moyens possibles (y compris un journalimse débridé), à dénigrer la réalité de l’effarant tabassage fiscal que subissent les Français, pendant que la coterie politique se mure dans un dangereux mépris, une partie du peuple s’organise donc pour tenter de faire passer un message à ceux qu’il a pourtant élus. Malheureusement, même si l’on peut éprouver une franche sympathie à l’égard de ces mouvements spontanés en ce qu’ils rappellent à certains (journalistes et politiciens d’un Camp du Bien de plus en plus autiste) que la taxation tous azimuts ne peut constituer une réponse à quelque problème que ce soit, l’inculture économique et politique dans lesquelles on a consciencieusement tenu le peuple français jusqu’à présent obligent à tempérer tout espoir d’une sortie positive de ce genre de mouvements. En effet, cette action offre, outre un mode opérationnel peu efficace (créer des bouchons coûteux en carburant, sérieusement ?), un message brouillé : si l’on comprend bien que la baisse des taxations sur les carburants est un élément clé voire fédérateur, l’absence totale de solution opérationnelle (i.e. une baisse drastique et palpable du train de vie de l’État) voire la présence de « solutions » qui n’en sont pas (i.e. instaurer de nouveaux impôts sur différentes catégories de dindons) pose l’ensemble sur une pente glissante à l’issue dangereuse. À ce titre et quel que soit le résultat de ce mouvement, il apparaît intéressant de proposer d’autres moyens de résistance à un État qui semble résolument parti pour asservir son peuple, si ce n’est ...
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