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Responsabiliser les banques… en les sauvant ?

Nils Sinkiewicz Publié le 29 mars 2013
904 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Les turbulences grecques n’auront pas épargné les banques chypriotes. Endettée à environ 90% de son PIB, Chypre s’est tournée vers l’Eurogroupe et le FMI, qui demandait initialement la mise en place d’une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires en échange d’un prêt de 10 milliards d’euros destiné à éviter la faillite. Si ces nouveaux prélèvements devaient permettre d’éviter une aggravation de la dette publique, sa seule évocation a suscité la colère des déposants, non sans nourrir au passage un surcroît de méfiance à l’endroit des responsables européens. L’occasion pour certains de dénoncer une nouvelles fois les ravages de l’ultralibéralisme. Le libéralisme introuvable Que Jean-Luc Mélenchon s’indigne du traitement infligé aux Chypriotes par les gardiens de l’euro n’a en soi rien de surprenant. On sait la tendance du Front de Gauche et de la gauche en général à rendre le libéralisme responsable non seulement des crises mais des remèdes préconisés pour en sortir. Cette explication est commode, car elle fonde la croyance que le capitalisme financier mondialisé utilise le levier de la dette pour fragiliser les États et imposer le règne du marché. Plus étonnant est l’entêtement des économistes à taxer de libérales des décisions qui ne le sont pas. Dans un article récent de La Tribune, l’économiste Michel Santi dénonce la taxe « confiscatoire » faisant payer les mauvais choix des banques aux déposants c...
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