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Retraites : quand les sacrifices du privé préservent les privilèges du public

Anthony Alberti Publié le 03 juin 2016
939 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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L'or et L'argent

En 2016, le budget national consacrera près de 58 milliards d’euros à la retraite des fonctionnaires d’État (2,5 millions de personnes, soit environ la moitié des agents de la fonction publique). Or, seul un dixième seulement de cette somme est couvert par les cotisations des fonctionnaires. À côté de cela, d’énormes contraintes imposées aux salariés du privé ont permis de rétablir la situation de la branche vieillesse de la SS, tandis que les retraités du public sont désormais plus nombreux que les actifs. Une explosion du coût des retraites du secteur public En 2016, pour payer les retraites de ses fonctionnaires civils, le taux de cotisation d’équilibre de l’État employeur a été fixé à 74,28 %. Dans le secteur privé, le taux employeur est de 15%. Non seulement la part de l’État est intégralement financée par les impôts qui pèsent sur l’ensemble des contribuables français (dont 80% travaillent dans le secteur privé) mais cette part ne cesse d’augmenter. Il y a dix ans, le taux de cotisation de l’État employeur s’établissait à 49.9%. Cette année, sur un total de ressources de leur régime de 57,8 Md€, les cotisations des agents publics d’État représenteront seulement 5,8Md€, tandis que la prétendue cotisation employeur atteindra 52 Md€… soit 85% de l’impôt sur le revenu perçu sur les salariés du privé ! La cause majeure de cette explosion réside dans le fait que les retraités de la fonction publique...
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