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Santé : la fin de la médecine libérale

Sylvain Charat Publié le 04 octobre 2013
982 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Jean de Selzac

Tiers-payant, praticiens territoriaux, maisons de santé pluridisciplinaires… chacune des mesures exposées par Marisol Touraine, la ministre de la santé, depuis plus d’un an et finalisées dans la stratégie nationale de santé présentée le 23 septembre sont toutes sous-tendues par un seul principe : l’étatisation de la santé. Depuis son arrivée au ministère de la santé, il y a 16 mois de cela, jamais Marisol Touraine n’a caché ses intentions collectivistes, ni son rejet catégorique de l’économie de marché. Pour le comprendre, il faut revenir à quelques discours fondateurs prononcés par la ministre en 2012 qui annonçaient l’idéologie de la stratégie nationale de santé ainsi que les principes collectivistes que Monsieur Hollande tient à imposer au secteur privé de la médecine. Marisol Touraine a ainsi martelé à longueur de discours les deux principes étatiques non négociables qui guident son action : d’une part le service public de santé est le ciment social de la République ; d’autre part la santé n’est pas un marché. Le service public de santé est le ciment social de la République Le 22 juin 2012, lors d’un colloque organisé par la Chaire santé de Sciences Po et l’Institut droit et santé de l’Université de Paris Descartes, Marisol Touraine a expliqué le « sens profond » de la notion de service public de santé : « Cette notion, qui fait écho aux fondements de la République, renvoie à une certaine vision de la société, de notre pays et du monde. San...
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