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Sarkozy : le retour du relou

H. Seize Publié le 21 septembre 2014
1554 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Comme tout le monde en parle et beaucoup feignent de s’y intéresser, peut-être faut-il sacrifier aux lubies du moment et se pencher sur le – pourtant évident – « retour » en politique de Nicolas Sarkozy, ne serait-ce que pour rappeler d’où il vient, et mettre son bilan en rapport avec celui qu’on peut déjà dresser pour l’actuel occupant de l’Élysée. À ce titre, difficile de ne pas noter les longs soupirs de soulagement de la gauche tant cette nouvelle lui redonne, un peu, confiance en l’avenir. Le retour de Nicolas Sarkozy semble plutôt et à première vue une bonne nouvelle pour la gauche, complètement désemparée par l’état général de l’économie et de la politique en France, ses scores abyssaux aux dernières élections et sa popularité catastrophique, visible jusque dans l’aigreur de plus en plus tenace de ses organes médiatiques quasi-officiels. En gros, l’idée des socialistes est qu’en revenant sur la scène médiatique, Sarkozy, comme à son habitude, captera l’attention médiatique et mettra encore un peu plus de bazar dans une droite devenue aussi inexistante que la gauche. C’est, bien sûr, un pari comme un autre, et comme tout pari, il a sa part de risque, à commencer par celui du contraste violent entre la fadeur et la mollesse de l’actuel président et l’agitation frénétique et les coups de gueules calibrés de son prédécesseur : malheureusement pour lui, le charisme microscopique de Hollande l’a clairement desservi dans les relations internationales de la France, là où Sarkozy pouvait se vanter d’être, au moins, écouté, même si l’absence totale d’actions concrètes et de moyens, par derrière, auront abouti, pour les deux présidents, à un résultat strictement identique de déclassement du pays, progressif mais marqué. L’autre risque pour la gauche, c’est que Sarkozy, comme il l’a fait précédemment (et dans un contexte bien plus favorable), réussisse à formuler un discours qui lui permette de récupérer une partie de cet électorat qui a été aspiré par le Front National depuis son départ en 2012. Le chemin pour parvenir à une telle alchimie est extrêmement étroit, particulièrement risqué et comporte probablement plus de risque de fragmenter encore plus la droite que de chance de la rassembler. En effet, pendant que le revenant enchaînait les conférences financièrement roboratives, d’autres candidats à la présidence se sont déclarés. On pourra retenir François Fillon, qui, pour se do...
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