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Sauver les banques sans spolier les contribuables, c'est possible !

Vincent Bénard Publié le 27 avril 2009
1362 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Objectif Liberté

J'ai eu le plaisir de voir mon article qui suit retenu et publié par la revue financière suisse AGEFI haute finance, numéro hors série d'avril 2009, "La crise, et après ?" - A noter également au sommaire, entre autres auteurs remarquables, des articles écrits par Jorg Guido Hülsmann, Christian Gérondeau, Mathieu Laine et Jan Krepelka. Et une floppée de sommités de la finance helvétique. ----- Les plans de sauvetage des banques décidés un peu partout se succèdent mais ne semblent apaiser en rien les craintes des investisseurs quant à leur solidité. Quelles sont les options, considérations politiques mises à part, qui s'offrent aux états ? La première d'entre elle serait de ne rien faire. Cela fait sens moralement: pourquoi l'Etat devrait il employer le produit de l'impôt, prélevé à des gens qui n'y sont pour rien, à sauver des banques aux dirigeants arrogants qui ont lamentablement failli ? Si une boulangerie peut faire faillite, pourquoi pas une banque ? Hélas, ne rien faire n'est pas une option, car une faillite en cascade de grandes banques de dépôt obligerait les états à faire jouer à grande échelle leurs dispositifs de garantie des comptes bancaires, ce qui coûterait bien plus cher aux contribuables in fine, en supposant que la solvabilité des états soit garantie. Rachat d'actifs toxiques par l'état: une mauvaise approche Nombre d'états se sont engagés dans des plans de rachat des actifs de mauvaise qualité des banques. Mais que ce soit dans le cadre du plan Paulson (TARP) ou dans celui de la création de « bad banks », cette réponse n'est pas la bonne. Tout d'abord, elle perpétue l'aléa moral évoqué précédemment. En perpétuant l'idée que l'état viendra en aide aux établissements qui ont mal géré leur activité, ces rachats d'actifs toxiques préparent le terrain des crises de demain. Mais il y a pire: cela ne sauvera pas le système bancaire. Ces rachats transforment des titres obligataires devenus totalement illiquides en espèces, reportant sur le trésor public la charge d'en tirer le meilleur prix. Toutefois, l'Etat ne rachète fort heureusement pas ces bons au cours nominal mais à une valeur grossièrement d...
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