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Secteur automobile, Plan Montebourg : un mal français 2ème partie

Jérémie T. Rostan Publié le 29 août 2012
887 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Nous évoquions dans un premier article les 5 premiers points du plan en sept point développé par le ministre du « redressement productif » pour sauver le secteur automobile. Nous aviosn conclu en affirmant que les investissements spécultaifs devaient être le fait d’intérêts privés désireux de courir des riosques importants en raison des profits qu’ils espèrent en retirer. Or, de ce point de vue, le maintien du crédit d’impôt pour les dépenses de R&D est un bon sixième point du Plan Montebourg, mais précisément parce qu’il relève d’une logique différente des autres : il implique une moindre intervention du gouvernement dans l’économie (bien qu’il crée tout de même des distorsions, en raison du maintien d’autres interventions.) On a l’habitude de dire, en France, que le marché, laissé à lui seul, est incapable de financer des projets à très long terme. Mais les capacités d’investissement des constructeurs seraient certainement bien meilleures si le gouvernement laissait les restructurations nécessaires se faire, si le coût du travail ne diminuait pas leurs taux de marge, et si le niveau de la fiscalité sur les bénéfices ne limitait pas leurs taux de rentabilité. Dans un marché libre, des projets devraient toujours être relégués à plus tard. Mais ce serait alors le signe que ceux-ci ne doivent pas, pour l’heure, être entrepris. Le secteur automobile ne se limite pas aux constructeurs, cependant. L...
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