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Si si, la COP21 est un échec. Et c’est tant mieux.

H. Seize Publié le 05 septembre 2016
1313 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Il y a un an de cela, la COP21 déboulait en région parisienne avec son lot de conférences inutiles, de chefs d’États encombrants et de déclarations aux voix tremblantes d’émotions devant la réussite que je pressentais déjà « inévitable » : même devant le four, tout le monde, médias en premier, se congratulait chaleureusement. Et comme prévu, huit mois plus tard, le constat d’échec est soigneusement évité. Soigneusement, car tout se déroule décidément comme si tout était écrit depuis longtemps, comme si l’agenda de nos politiciens n’était qu’un papier à musique poussé dans une orgue de barbarie couinarde et qu’il n’y avait finalement, à l’exception de quelques grincements occasionnels, rien d’imprévu. On savait dès septembre 2015 que cette conférence serait un gouffre financier. On savait aussi qu’elle transformerait Paris en immense bouchon routier. On se doutait bien que l’accord ne pourrait être atteint qu’a minima, et on savait que l’enthousiasme des uns et des autres à tenir leurs engagements serait d’autant plus feint que ces engagements seraient ridicules. La COP21 aboutit donc à des accords parfaitement grotesques, des engagements aussi ridicules que possible et l’enthousiasme des pays participants fut donc aussi fin et évanescent que possible. Huit mois après et jusqu’à la semaine dernière, le bilan était sans appel : moins de deux pourcents des signataires avait ratifié l’accord qui, je le rappelle, n’est de toute façon pas contraignant et vaut donc autant qu’un pet de licorne sous Tranxène. Au passage, on pourra en profiter pour se moquer de la naïveté feinte de Laurent Fabius qui se lamentait avec forces larmes de crocodile de cette si faible représentation des principaux pollueurs dans les pays ayant ratifié le papelard onusien. Dans une tribune pondue sur Le Monde, le vieux coucou mitterrandien a même fait mine de pleurnicher sur le fait que, par exemple, sur les cinq plus gros contributeurs au CO2 atmosphérique (la Chine, les États-Unis, l’Union européenne, l’Inde et la Russie), aucun n’avait encore ratifié l’accord....
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