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Solutions d’attente

Actualité de la crise Publié le 30 décembre 2011
1000 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Paul Jorion

Symbole de la situation, l’attente de la dégradation de la note AAA de la France, qui pourrait être suivie de celle du Royaume-Uni, se poursuit et le profond mal-être des banques se confirme. Les dépôts au jour le jour à la BCE de ces dernières accumulent les records, en dépit d’un taux de rémunération de 0,25% inférieur au 1% payé pour emprunter les mêmes fonds. 489 milliards d’euros ont été empruntés et 452 milliards ont été déposés dans les coffres de la BCE pour la nuit de mardi à mercredi : il est plus sûr, en attente des grosses échéances de remboursement des banques du trimestre à venir, de conserver les fonds à l’abri, quitte à perdre de l’argent avec cette solution d’attente, que d’investir ici ou là. Les banques font donc le pari que le dysfonctionnement du marché interbancaire est durable, déjouant les pronostics de ceux qui les voyaient investir sur le marché obligataire ou développer le crédit à l’économie. Rendez-vous est maintenant pris au 29 février prochain, pour la deuxième opération de prêt à trois ans. Le gouvernement italien vient certes de passer haut la main le test de deux émissions obligataires à six mois et à deux ans, qui ont vu les taux spectaculairement diminuer de moitié. Mais la mariée est trop belle et il n’est pas difficile de deviner qui sont les investisseurs de cette opération miraculeuse. Il ne faut probablement pas chercher plus loin que les banques nationales de l’Eurosystème, car il est significatif qu’en dépit d’une demande très forte, destinée à faire baisser...
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