La catastrophe de Fukushima entrée dans sa deuxième année, il se confirme que la centrale reste vulnérable aux événements climatiques et sismiques, dans un pays où ils sont nombreux et violents. En premier lieu parce que ses installations ont déjà été très éprouvées, aux dommages impressionnants visibles pouvant s’ajouter d’autres qui ne sont pas apparents et affectent les structures. En second parce que les installations de secours, improvisées, se révèlent fragiles. Notamment les très nombreux tuyaux assurant la circulation de l’eau de refroidissement des réacteurs et des piscines. Or, ce provisoire est destiné à durer de très nombreuses années.
Il se vérifie également que la centrale continue d’être à l’origine d’une importante pollution radioactive de son environnement, aux effets cumulatifs, en particulier en raison des masses d’eau radioactive de refroidissement des réacteurs qui ne sont que partiellement décontaminées ou stockées et se répandent dans les sous-sols techniques et dans le sol, une partie se déversant finalement dans la mer. L’image du circuit fermé s’estompe, celle de la bouilloire qui fuit s’impose.
Douze tonnes d’eau contaminée se sont ainsi partiellement répandues dans la mer, le 5 avril, à la suite de la rupture d’un joint de canalisation. Parmi les autres dysfonctionnement récents : la panne des systèmes d’injection d’azote dans les enceintes des réacteurs, afin de prévenir de nouvelles explosions dévastat...
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