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Sur la mort de la monnaie papier et de l’Etat moderne

Darryl Robert Schoon Publié le 23 novembre 2015
1487 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Survive the Crisis

L’étendue et l’existence de l’Etat moderne ne se limitent uniquement qu’à sa capacité à emprunter de l’argent ; une capacité qui dépend du maintien de la valeur de la monnaie papier. Cette limite a désormais été atteinte. La Grèce n’est pas seulement un pays qui s’est trop servi dans la bonbonnière du crédit peu cher. La Grèce est le canari dans la mine de charbon de l’Etat moderne. Quand l’or a été exclu du système monétaire international en 1971, les intérêts des Etats-Unis étaient de 6%. En 1980, ils sont passés à 21,5% afin de contenir les forces inflationnistes déchainées suite à la rupture du lien entre l’or et la monnaie papier. La séparation de l’or et de la monnaie était un évènement sans précédent. Il en a été de même pour ses conséquences. Le Rubicon a été franchi : baisse des taux d’intérêt, destruction du capital et mort de la monnaie fiduciaire Les taux d’intérêt américains baissent depuis maintenant trente-cinq ans. Sur le court terme, la baisse des taux d’intérêt est perçue comme positive. La croissance est encouragée et les investisseurs contractent du crédit peu cher pour enregistrer des rendements plus importants encore sur des marchés en constante expansion. Sur le long terme, en revanche, la baisse continuelle des taux d’intérêt reflète un problème fondamental ; l’équilibre entre le crédit et la dette, qui est nécessaire au maintien de la croissance, a été brisé. Une baisse continuelle des taux d’intérêt, comme la baisse continuelle de la pression sanguine, est l’indication d’une pathologie monétaire ultimement fatale. Dans son article intitulé Euthanasia of the Pension Funds, (Part 1), le professeur Antal E. Fekete souligne les dangers d’une baisse continuelle des taux d’intérêt : Une structure de taux d’intérêt en baisse constante a des effets négatifs sur le capital accumulé. Du capital s’en trouve détruit simultanément, et à un rythme soutenu. Alors même que les dommages commencent à être observés, il est déjà trop tard, et des firmes sombrent dans la banqueroute. La tendance baissière des taux d’intérêt est la cause peu reconnue de la dépression qui dévaste actuellement l’économie mondiale. Les derniers vestiges de l’étalon or ont été abandonnés unilatéralement par le gouvernement des Etats-Unis en 1971. Cet évènement a coïncidé avec le plus grand mouvement giratoire des taux d’intérêt jamais enregi...
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