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Syrie : la reptation malaisée du président Hollande

H. Seize Publié le 09 septembre 2013
1432 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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À l’occasion du conflit syrien, le président français nous offre une magnifique démonstration de ce qu’il ne faut pas faire quand on n’y connaît rien, qu’on est mal entouré et mal conseillé et qu’on agit exclusivement pour des buts personnels assez grossiers. L’observation attentive de ce qui s’est passé sur les deux dernières semaines ne laisse aucun doute : François Hollande n’a aucun talent de leader et confirme son charisme d’abribus éteint. On s’en doutait lorsqu’on avait pu mesurer l’impact particulièrement modeste sur sa cote de popularité de l’intervention armée qu’il avait décidé, il y a quelques mois seulement, au Mali, afin d’en débouter de vilains islamistes : une fois l’opération menée, il n’était resté qu’un sentiment vaguement positif que la France avait aidé les forces maliennes contre un putsch politiquement dangereux pour la région ; mais pour Hollande, le bénéfice politique de l’intervention, au niveau intérieur, aura été d’une très courte durée et n’aura en aucun cas permis d’établir une quelconque stature de chef de guerre pour un président dont la cote de popularité a bien du mal à se maintenir autour de 25% par beau temps… Le développement du conflit syrien, qui dure tout de même depuis deux ans, est de toute façon d’une tout autre nature que ce qui pouvait attendre le petit François au Mali. D’une part, la situation géographique de la Syrie la place au milieu d’un écheveau d’alliances complexes et antagonistes ; entre l’Europe, la Russie, la Chine, les États-Unis, l’Irak, l’Iran, la Turquie, le Liban, Israël, et l’Arabie Saoudite, on saisit sans mal que la zone soit une poudrière. À ces alliances étrangères, il faut ajouter une dynamique intérieure épineuse qui mêle le politique au religieux et les factions aux ethnies. Enfin, la Syrie jouant aussi un rôle dans le transit pétrolier, ceci ajoute au tableau quelques éléments de conflit potentiel supplémentaire. Le brave François a donc déboulé au milieu de ce conflit, outillé de l’expérience solide acquise sur le terrain du Conseil Général de Corrèze, entouré de pointures en matière de Défense et d’affaires étrangères comme Le Drian et Fabius. On imagine sans mal les grands moments de certitudes solides qui régnèrent lorsqu’il s...
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