Les deux portes que le gouvernement grec, aux abois, espérait pouvoir ouvrir afin de se financer sont restées fermées. Jeudi, la BCE s’est refusée à déplafonner le montant des bons du Trésor à court terme qu’il peut émettre, et vendredi le document décrivant en six points les mesures qui vont être prises dans l’immédiat a été retoqué au prétexte de son imprécision. Celui-ci avait vocation, sur proposition de Jeroen Dijsselbloem, à déclencher sans attendre le versement d’une partie des fonds attendus pour la fin avril au titre du deuxième plan de sauvetage.
De quoi s’agit-il ? Un projet de loi sur la crise humanitaire est déjà en examen au parlement, et d’autres mesures vont suivre. Elles concernent pour l’essentiel les arriérés de dettes à l’Etat et à la sécurité sociale, ainsi que la mise en place d’un Conseil fiscal indépendant et d’un nouveau corps de contrôleurs fiscaux. Toutes mesures destinées à favoriser les rentrées budgétaires. D’autres engagements de campagne sont remis à plus tard, faute de moyens financiers ou pour ne pas grever le budget, comme le relèvement du plafond de non-opposition ou une refonte de l’impôt sur la p...
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